Près d’une vingtaine de représentants d’associations et d’organisations non gouvernementales  prennent part depuis ce 27 novembre 2012 à la formation de plaidoyer initié par la plateforme environnement Gabon financé par la délégation de l’Union européenne.

Soucieuse des lacunes qu’elle entretien en matière de plaidoyer, la société civile gabonaise, représentée par plusieurs ONG, vient de saisir une occasion pour s’armer d’outil permettant la mise en place des opérations du plaidoyer sur des sujets d’intérêts nationaux et internationaux à l’endroit des autorités gabonaises.

Au cours des soixante douze prochaines heures, dont l’objectif est de favoriser à l’endroit de ces acteurs et leaders d’opinions le renforcement du travail de plaidoyer, le développement des aptitudes d’information, de coordination et de prise de décision au niveau local, national et international, les participants plancheront à travers des études de cas sur des thématiques telles que le marché de carbone et crédits écosystèmes, l’accaparement de terres, l’insécurité foncière et l’élaboration du plan d’action de la plateforme «Gabon ma terre mon droit».

«Nous sommes invités ici pour faire une formation de plaidoyer, cette activité a été identifié par les membres de la plateforme environnement Gabon eux-mêmes, parce qu’ils ne se sentent pas assez outillés pour mener des activités de plaidoyer qui, est le rôle de la société civile en tant que citoyen et en ce moment, il n’y a pas mal d’évolution qui mérite quand même d’être bien compris par la société civile», a déclaré An Bollen, membre de l’ONG internationale Fern qui lutte pour la justice sociale et environnementale.

Faisant partir des outils participant à maintenir la démocratie dans un État, la société civile gabonaise sortira gagnante de cette formation car elle apparaît comme un appui sur les différents dossiers, notamment le plan climat national, sur l’accaparement des terres ou sur le au processus FLEGT contre le bois illégal. «Il faut aussi admettre qu’au Gabon, il n’y a pas un esprit associatif et la plateforme est encore au stade embryonnaire et nous trouvons que la formation, fait partir des besoins prioritaires au départ pour renforcer cette dynamique car elle permettra aux acteurs de la société civile gabonaise, d’obtenir la protection des droits des communautés, et le droit d’accès aux ressources naturelles», a-t-elle relevé.

Notons que cette formation, qui intervient un trimestre après le lancement du rapport sur la sécurité foncière, intègre la suite des actions retenues par la plateforme «Gabon ma terre mon droit» dans le cadre de ses activités.

 
GR
 

12 Commentaires

  1. ni lire ni écrire dit :

    C’est une excellente chose que d’aider la société civile à prendre conscience de son rôle de garde fou dans un pays où majorité et opposition font un concours de ridicule dans l’inanité et où l’on se demande qui est plus criticable des chantres ignares d’une émergence à laquelle ils n’ont rien compris ou des trublions qui ne souhaitent que prendre la place des autres, sans avoir de plan de rechange.
    Entre ces deux abysses de la pensée politique, seule une vraie société civile, débarassée de visées électoralistes à courte vue, pourra se constituer en vrai contre-pouvoir des technocrates libéraux qui trustent les leviers réels du pays.

  2. Boukoubi Maixent dit :

    @Ni lire ni écrire. Je vous informe que cette formation est organisée par Brainforest de Marc Ona avec l’appui de FERN et Client earth

    • ni lire ni écrire dit :

      Eh bien, j’espère qu’il apprendra lui même bien des choses et notamment qu’il doit choisir entre faire de la politique ou bien appartenir à la société civile.
      J’ai le plus grand respect pour ce qu’il a été, et je serai le premier ravi qu’il le redevienne. On a besoin de militants engagés et désintéressés comme ce qu’il a été avant que son prix ne lui monte à la tête.

      • Atondasimba dit :

        Je me demande comment il pourrait faire pour ne pas s’immerger dans la politique comme vous le sous entendez et dès lors que le personnel politique ou preferez-vous les « politiciens  » ont désertés les lieux d’interêts et de préoccupations de gabonais? Plus globalement,comment font les ONG pour que l’objet qui les fondent soit pris en compte dans une environementt ou les politiques ne s’occupent que des élections et de la distribution des postes de pouvoir?
        ….Elles font de la politique, à leur corps défendant et dans notre contexte, c’est parfaitement légitime….je crois, non?

    • ni lire ni écrire dit :

      Je ne dis pas cela pour faire le « donneur de leçon ». C’est une simple question d’efficacité. La société civile est respectée car elle défend des causes. Les politiciens ne le sont pas car ils cherchent des places. C’est très différent.
      Ce pays a tant de vrais problèmes dont les politiques se moquent totalement. On aurait bien besoin du retour de Marc aux vrais sujets.

      • Boukoubi Maixent dit :

        C’est quoi « les vrais sujets » ? Parce que pour vous reclamer le respect du vote populaire et donc de la souveraineté du peuple n’est pas un vrai sujet ? Pour vous reclamer le respect de la souveraineté du peuple c’est faire de la politique et non pas mener des activités civiques et citoyennes …. Vous avez une drôle de conception….On vous dit tous les jours que Luther King c’était la société civile. On vous dit tous les jours que TerraNova c’est la société civile. On vous dit tous les jours que Chico Mendes c’est la société civile. On vous dit tous les jours de Malcolm X c’était la société civile. mais, en bon émergent vous confondez engagement civique et citoyen et combat politique. Restez dans votre déni de réalité et votre ignorance…

      • Yves dit :

        L’ennui est que vous-même n’avez pas compris que dans tous les pays du monde qui se veulent libres, la société civile se mêle de politique et y participe même comme garde fous contre les abus. C’est précisément dans ce rôle que Marc Ona Essangui, Paulette Oyane, George Mpaga et les autres interviennent et semble vous irriter au plus haut point.

  3. ikokou dit :

    Madame Paulette Oyane est candidate indépendante aux présidentielles de 2016 au GABON. tsuoooooo!

  4. ni lire ni écrire dit :

    l’interview de Marc Ona dans RFI est édifiante… La société civile comme tremplin d’une ambition politique… Le Gabon n’est pas près de s’en sortir… C’est comme le jeu télé : « Tout le monde veut prendre la place ». Et tous les moyens sont bons.

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