Surfant sur un contexte économique favorable, BGFIGroup a réalisé des performances stratosphériques en 2011. L’établissement financier a réalisé l’année dernière un bilan 2300 milliards de francs CFA, soit 900 milliards de plus qu’en 2010.

L'agence centrale de BGFIBank

La banque a également engrangé un produit net bancaire de 33 milliards de francs CFA, alors que les fonds propres ont été portés à 200 milliards de francs. Des résultats consécutifs à la belle santé des filiales du groupe au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Congo ou encore en France. «Avec toutes les filiales que nous avons ces dernières années, aujourd’hui plus de 55% de nos performances sont réalisées au Gabon, certes, mais aussi à l’international», a soutenu Henri Claude Oyima, administrateur directeur général de BGFIGroup.

«En parlant du Gabon, il s’agit en fait des activités du groupe que nous avons développées sur l’ensemble du territoire national, notamment la banque, le cottage en bourse, le crédit à la consommation, la micro-finance et l’ingénierie financière. Tout cela traduit, in fine, la pertinence de la stratégie du groupe, qui consiste à développer le réseau international», a-t-il poursuivi.

Créé en 1971 BGFIGroup est le premier groupe financier de la zone CEMAC. Il est présent au Gabon, au Congo, au Cameroun, à Madagascar, au Bénin, en RDC, en Guinée-Equatoriale, en Côte d’Ivoire, en France et maintenant à Sao Tomé et Principe, où il a ouvert une nouvelle filiale le 28 mars dernier. Dans le cadre de son programme «Cap 2015», la banque ambitionne de dépasser les 5000 milliards de francs CFA de total bilan annuel.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Constat dit :

    Les banques gabonaise sont en sur-liquidité.
    Les banques gabonaises ne participent pas au développement du pays.
    Les banques gabonaises ne s’installent que dans les grandes villes et certaines ne s’arrêtent qu’à Libreville.

    Mon Dieu j’ai mal au coeur, venez voir au rwanda comment les banques transforment un pays. Ici les banques ne prête pas qu’aux fonctionnaires.

    Ici il suffit d’avoir un projet crédible et d’une petite garantie pour faire financer son projet par une banque.
    Ici on ouvre un compte avec moins de 5000FCFA dans certaines banques et les fameux frais de gestion de compte tourne parfois à prêt de 1000FCFA par mois.

    Pourquoi nos banques ne participent pas comme il le faut dans le développement du pays?
    La faute à qui? A l’état gabonais CAR comme on impose un cahier des charges aux opérateurs de téléphonie mobile, on devrait imposer à toutes les banques d’être présent dans au mois 6 provinces.
    On devait contrôler le racket des frais de gestion de compte qui existe afin que les gabonais n’aille plus récupérer leurs relevé de compte avec la peur au ventre.

Poster un commentaire