La 3e édition de l’opération militaire «Tropical Storm» s’est achevée le 16 décembre. Un mois durant, cet exercice a permis à l’armée belge de tester sa capacité de déploiement stratégique en zone tropicale.

La 3e édition de l’opération militaire «Tropical Storm» s’est achevée le 16 décembre. © mil.be

 

Lancé un mois plus tôt à Libreville, Lambaréné, Ndjolé et Mouila, l’exercice militaire «Tropical Storm» s’est achevé le 16 décembre. Infiltrations par air, mer et rivières, raids, combats en milieu urbain, survie en jungle… autant de manœuvres réalisées par l’armée belge durant cet exercice, qui vise à tester sa capacité de déploiement stratégique en zone tropicale.

L’opération a principalement impliqué les unités du « Special Operations Regiment » (SOR) et deux bataillons paracommandos, avec le renfort de huit appareils de la composante Air et des spécialistes de la composante médicale. Soit plus de 800 personnes, dont une trentaine a poussé une petite pointe jusqu’en République démocratique du Congo (RDC).

«Tropical Storm» était à sa troisième édition après 2015 et 2017. L’édition 2019 a été «un très grand cru», a résumé le commandant du SOR. «L’objectif principal était d’apprendre aux militaires des unités paracommandos à opérer dans des conditions rudimentaires en zone tropicale, dans une jungle inhospitalière où pullulent insectes et serpents», a expliqué le colonel Tom Bilo, relayé par lecho.be.

D’un point de vue purement militaire, «Tropical Storm» était axé sur la pratique de tactiques d’opérations spéciales, techniques et procédures dans des telles conditions climatiques difficiles, avec la fin de la «petite saison» des pluies.

Le Gabon a mis plusieurs lieux à la disposition des troupes belges, dont une partie de l’aéroport de Libreville, ainsi que des terrains à Lambaréné, Ndjolé et Mouila. En échange, des parachutistes gabonais, formés par des instructeurs belges, ont effectué des sauts depuis des C-130 belges. Dans le même temps, d’autres militaires gabonais ont été intégrés dans des compagnies belges lors de phases tactiques de l’exercice.

L’armée française, qui dispose au Gabon d’une des quatre bases militaires permanentes pré-positionnées en Afrique, a ouvert aux Belges, pour sa part, son «centre d’entraînement au combat en forêt» situé à Cap Estérias, à une vingtaine de kilomètres au nord de Libreville. Cette installation a permis aux militaires belges de pratiquer des opérations aéroportées et amphibies, avec des assauts menés en Zodiac depuis la mer.

 
GR
 

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