Trois chercheurs de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ont découvert des empreintes de dinosaures dans la périphérie de Bongoville, au sud-est du Gabon dans le Haut-Ogooué.

Trois chercheurs de l’USTM ont découvert des empreintes de dinosaures dans la périphérie de Bongoville (image d’illustration). © deseretdigital.com

 

Domaine de la paléontologie étudiant exclusivement les traces d’activités biologiques fossilisées, la paléoichnologie vient de réaliser une belle prouesse au sud du Gabon. Publiée en 2016, une étude réalisée par Mike Makaya Mvoubou, Mathieu Moussavou et Cédric Ligna, chercheurs de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), révèle l’existence d’empreintes de dinosaures au niveau du Stanley Pool, plus précisément dans la périphérie de Bongoville.

Le Stanley Pool est une formation continentale crétacée qui affleure du sud-est du Gabon jusqu’au Congo. Selon les chercheurs de l’USTM, les sept empreintes découvertes étaient présentes sur des morceaux de dalles d’argile. «L’analyse de ces empreintes plus ou moins bien conservées met en évidence trois morphotypes (ensemble des caractères morphologiques permettant de classer des êtres ou des choses par catégories, ndlr)», précise l’étude.

Le morphotype 1 regroupe les empreintes 1, 2, 3 et 4, de forme identique mais de tailles différentes. «Ces empreintes appartiennent à des dinosaures tridactyles», souligne l’étude. Le morphotype 2, pour sa part, est représenté par les empreintes 5 et 6 dont la forme est ovale. «Ces empreintes correspondraient aux sauropodes», soutiennent les chercheurs de l’USTM.

Enfin, le morphotype 3, représenté seulement par l’empreinte 7, est constitué́ de quatre doigts. «Cette empreinte très bien conservée appartiendrait à un dinosaure tétradactyle», ont avancé les chercheurs. «La découverte de ces empreintes constitue le premier signalement de dinosaures au Gabon. Elle vient renforcer les connaissances de la paléoichnologie des dinosaures en Afrique», ont conclu Mike Makaya Mvoubou, Mathieu Moussavou et Cédric Ligna.

En 2017, le Haut-Ogooué s’était déjà distingué sur le plan scientifique avec la découverte d’un fossile vieux de 2,2 milliards d’années, dans le bassin francevillien.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. Le Gabon bien que doté de ces vestiges va clairement ignorer cela. Préférant se tourner vers le superflus, alors que de telle découverte peuvent promouvoir le tourisme source moderne de richesses. Vraiment dommage pour les génération futures de ce pays!!!

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