L’appel à candidatures lancé par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) pour le recrutement d’un sélectionneur national aiguise l’appétit des entraîneurs étrangers. Selon des sources proches de la Fegafoot, Didier Six, Patrice Carteron, Rolland Courbis et Claude Le Roy auraient déposé leurs candidatures.

Deux des potentiels sélectionneurs des Panthères du Gabon, Patrice Carteron (à gauche) et Claude Le Roy. © Montage/Gabonreview

 

Deux semaines après son lancement par la Fédération gabonaise de football, l’appel à candidatures pour le recrutement d’un sélectionneur des Panthères a commencé à enregistrer les premiers postulants. Selon certaines sources proches de la Fegafoot, plusieurs grands sélectionneurs auraient fait parvenir leurs dossiers de candidature à la Fegafoot. Si au niveau local aucune candidature n’a été enregistrée, plusieurs entraineurs étrangers sont intéressés, notamment les Français Didier Six, Claude Le Roy, Rolland Courbis et Patrice Carteron.

Âgé de 48 ans, Patrice Carteron a tour à tour entrainé le Raja Club Athletic du Maroc, Al Haly d’Égypte, Al Nassr de Ryad et le Wadi Degla d’Égypte. Il fut champion d’Afrique de clubs avec le Tout Puissant Mazembe du Congo en 2015. Au niveau des sélections nationales, il a porté le Mali en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations en 2015.

Rolland Courbis, âgé de 66 ans a, entre autres, entrainé le Stade Rennais, Montpellier et le club de l’Union sportive de Médina d’Alger et les Lions Indomptables du Cameroun. Considéré comme «le favori parmi tous les postulants», Didier Six fut sélectionneur de l’équipe nationale du Togo de 2012 à 2013, et sélectionneur de Maurice depuis 2015. Le plus âgé de tous (71 ans) et le plus emblématique, Claude Le Roy a atterri en Afrique en 1985. Au cours de cette année, il a remporté le titre de champion d’Afrique avec le Cameroun. Claude Le Roy fut par la suite sélectionneur du Ghana, de la République démocratique du Congo (RDC), du Sénégal, du Congo et du Togo.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. ricky dit :

    Qui dirait non à de l’argent facile ?

  2. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    Trop c’est trop, on change on change, mais comment batir une vraie équipe si on change toujours. Mais pour quoi, change t on a chaque fois?

  3. moundounga dit :

    Bjr. A l’analyse des candidatures présentées, un constat se dégage. Séjourner en Afrique ne fait pas des entraineurs expatriés des champions. la preuve Claude Leroy a entrainé 6 pays d’Afrique, seul le Cameroun a été champion avec lui. Par rapport aux autres, Six a entrainé le Togo de 2012 a 2013 sans titre majeur. les 2 autres (Carteron et Courbis) ont beaucoup plus d’expérience en clubs. Soit 5 pour le premier et 3 pour le deuxième avec cependant 1 quart de final pour Carteron. Face à ce qui précède, pour moi en attendant les autres potentielles candidatures celle de carteron ici de dégage en toute objectivité.

  4. Lavue dit :

    Idiots que sont les dirigeants du football gabonais, à commencer par le Ministre des sports, ils pensent que c’est le fait d’avoir un sélectionneur ayant un CV bien fourni et de surcroît européen qui apportera les résultats. Grave bêtise, malheureusement répétée depuis des années. Le mal est gabonais, les habitudes ne changent pas. L’amateurisme , le manque de confiance en soi (en les nationaux), l’improvisation, l’impréparation sont constamment là, ajouter à cela les dérives financières. Les responsables véritables des échecs ne sont jamais écartés, on préfère se contenter des bouc-émissaires. Ce qui se passe dans le foot est à l’image de ce qui se passe dans notre société gabonaise. Beaucoup de personnes pensent que le développement du pays se fera par les étrangers. Dans l’économie et le commerce aucune mesure préférentielle pour les nationaux, on privilégie, on fait plus confiance aux véreux libanais et Ouest-Africains, français sans réels qualifications (pas de problème tant qu’ils nous versent régulièrement des pots de vins, tant pis pour le pays). On préfère le court terme, le trompe-l’œil. Vite, vite). Des réalisations triviales comme la construction des routes ou des édifices publics, le ramassage des ordures sont confiées à des PME françaises ou étrangères. Où voit-on ça? Au Cameroun, au Nigeria, en Afrique du Nord, jamais vous ne verrez ça. Au Gabon oui, oui, pays où les dirigeants font passer leurs compatriotes pour des paresseux à qui il ne faut rien confier. Comment les PME gabonaises pourraient- elles grandir et acquérir de l’expérience si elles ne sont jamais emmener à faire leurs preuves. Un pays se construit d’abord avec les nationaux, en développant leur conscience et leur fierté nationale, en les poussant malgré les échecs. En les excluant on montre aux yeux du monde notre incapacité. Les résultats durables ne peuvent s’obtenir s’il faut à chaque échec changer de sélectionneur, dans le fond c’est simplement que le ministre et autres dirigeants qui croient qu’ils sont jugés sur le court terme sauvent leurs têtes. Le travail sur la durée ne les intéressent pas. Les places sont chères au Gouvernement, il faut faire dans le spectaculaire, la superficialité pourvu que ça détourne l’opinion de l’essentiel. Daniel COUSIN a été joueur professionnel, il a connu le haut niveau. On l’a traité comme le nègre aime traiter son semblable. L’a-t-on laissé le temps de faire ses classes, l’a -t-on placé dans des conditions acceptables et souvent accordées aux européens. Il n’a rien a envié à des croulants comme LEROY, COURBIS ou autres entraîneurs européens. Qu’est ce que CAMACHO, pourtant grand international Espagnol, a apporté aux Panthères ? On doit sortir du complexe de l’européen. Alors quand des parachutés ministres comme BILLIE-BY-NZE font du cinéma qu’il sache que ça amuse plutôt la galerie. L’incompétence des dirigeants est grandement affichée comme on le voit avec le problème de l’octroi de la bourse aux éléves, on fait de la fuite en avant. Les ministres émergents, comme pressés par le temps refusent de regarder les problèmes à la base et s’entêtent a toujours vouloir leurrer le peuple. Avec les dirigeants actuels et l’amateurisme dans la gestion du sport au Gabon, changer au tant de sélectionneurs que vous voulez rien n’y changera en matière de résultat. Comme le dit si bien RICKY dans son commentaire « Qui dirait non à l’argent facile ». Les blancs ne sont pas idiots comme nos responsables. Ils vont bien évidemment courir vers cet appel alléchant et pour lequel ils savent déjà qu’ils ne feront pas de miracles. L’histoire footballistique du pays est très pauvre en résultats. La clé du problème est en interne

    Pour quoi, allez coaches européens répondez vite à l’appel des émergents en crainte de nouvelle noyade.

  5. Angoue dit :

    PARFAIT NDONG
    Il a prouvé qu’il a le profil du bon entraineur international.
    Aucun étranger ne va se battre comme lui pour notre équipe nationale.
    48 ans ils sait encore courir vite, il ne fume pas, il ne boit pas. Sur le terrain il ne laisse rien passer… Il est présent dans la bagarre.
    Aucun étranger ne gère une école de jeunes espoirs comme lui avec le « Jardin de football du Gabon » (JFG) – Il sait leur parler, les motiver, les orienter parce qu’il n’a pas peur de notre soleil sur les terrains difficiles.
    Notre Ministre BILLIE-BY-NZE est un stratège. Il veut faire gagner nos panthères quitte à changer leur nom, il va gagner avec NDONG Parfait. Il ne va pas se tromper sur le bon sens qu’il a su donner au renvoi de Cousin… Deux personnalités différentes qui montrent à quel point il faut la niaque et pas seulement le paraitre.
    Nous avons perdu beaucoup de temps avec les entraineurs étrangers qui viennent pour l’argent facile pas pour l’amour de notre jeune génération de joueurs.

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