Alors que des rumeurs et informations faisant état de maltraitance, d’harcèlement sexuel, d’attouchements et de viols sur les jeunes filles sélectionnées pour l’équipe nationale féminine de football des moins de 20 ans se sont répandues par les réseaux sociaux, le ministre d’Etat aux Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a annoncé ce 24 mai, l’ouverture d’une enquête.

L’équipe nationale féminine de football des moins 20 ans broie du noir depuis son retour à Libreville. © facebook.com/FreddhyKoula

 

Le ministre des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a promptement réagi, ce 24 mai, aux informations relatives à la maltraitance des jeunes joueuses de la sélection nationale féminine de football des moins de 20 ans. Alors qu’elles reviennent d’une compétition internationale où elles ont défendu les couleurs du Gabon à Marseille, en France, l’on apprend qu’elles auraient subi, de la part de certains membres de l’encadrement technique et administratif, des actes répréhensibles. Une enquête est donc ouverte pour tirer lez choses au clair.

Photos en circulation sur les réseaux sociaux : des matelas et des filles entassées, à leur retour de Marseille, dans un motel de fortune à Owendo. © D.R.

«La gravité des faits allégués vient de me conduire à saisir la Fegafoot [Ndlr : Fédération gabonaise de football] pour une  enquête interne s’agissant des aspects administratifs», a déclaré le ministre des Sports. Rappelant avoir pris «l’engagement d’apporter des réformes dans le sport afin qu’il demeure facteur d’épanouissement, de cohésion et d’unité de la Nation», Bilie-By-Nze, assure également avoir «saisi le procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête qui pourrait aboutir, si les faits étaient établis, à des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés».

Dans les vidéos et photos circulants sur les réseaux sociaux, on voit ces jeunes sportives étalées sur des matelas entassés dans une pièce. Il s’agirait, apparemment, d’une chambre de motel dans laquelle elles auraient été entassées au retour de Marseille. Arrivées à Libreville mercredi soir après trois semaines loin de leurs familles respectives, il se susurre qu’elles n’auraient reçu jusqu’alors aucune prime. Celles dont les parents résident à Libreville ont regagné leur foyer, alors que celles devant retourner à l’intérieur du pays auraient reçu 25 000 francs CFA comme frais de transport.

Mieux, les jeunes footballeuses se plaignent des mauvais traitements depuis le début de cette aventure, mettant régulièrement en cause des membres de l’administration et de l’encadrement technique. Si ces jeunes dames reconnaissent n’avoir pas été à la hauteur des attentes, faute aux moyens techniques, il reste qu’elles déplorent les conditions de vie et le traitement peu amène qui leur ont été réservés. Et désormais, pour avoir protesté ouvertement contre les agissements de certains membres du staff, elles ont indiqué être objet de représailles.

Dans ce dossier, la rigueur devrait s’imposer à tous les niveaux afin que les responsabilités soient établies et que les coupables répondent de leurs actes.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Et avec autant de défauts et de bêtises vous voulez promouvoir l’éclosion d’une jeunesse propre et efficace. Je disais dan une autre intervention qu’il faudrait faire un concours même pour postuler a certaines fonctions même les plus insignifiantes soient elles. Avec en prime une bonne enquête de moralité sur les différents postulants. Certains estime que c’est pas faisable, moi je dis si parce que si l’on veut dégager « les maudis, des gens en manque d’éducation qui manifestement n’ont pas la même vision que la hiérarchie cela s’impose comme moyen de tri. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Des profiteurs à la libido mal étanché qu’il faut mettre dans les bennes d’Averda en direction de Mindoubé. Courage les filles. Amen.

  2. MBADINGA dit :

    Il était temps de commencer à nettoyer les écuries du football Gabon de ses sales comportements.
    Les comportements déviants et abjecte s’y sont installés depuis plus d’une dizaine d’années déjà, les attouchements et agressions à caractères sexuelles sont à proscrire dans le monde du sport car ils ne permettent pas l’éclosion des talents.

    On ne peut pas voir des stars comme Aubameyang réussir dans ce monde au prix de nombreux efforts de travail et d’acharnements aux entrainements et faire croire aux jeunes qu’ils pourront réussir dans ce domaine en se donnant au sexe.

    Arrêter de reproduire les mêmes tares aux jeunes pour nourrir vos frustrations de ne pas y être arrivés vous même au plus haut niveau parce que vous êtes tombés dans ce genre de traquenard posé par des détraqués sexuels.

    Espérons que ce feuilleton aura une suite favorable pour ces jeunes filles gabonaises qui ont cru en notre pays.

Poster un commentaire