Suite à la rupture du contrat avec la société Nouvelle gestion privée (NGP), l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a échangé avec les amodiataires de capitale économique, le 8 juillet. Il s’agissait essentiellement d’édifier les partenaires sur la nouvelle vision de l’Oprag dans la gestion du domaine portuaire.

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La direction régionale de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a échangé avec les amodiataires de capitale économique, le 8 juillet. Objectif : partager avec eux la nouvelle vision de la gestion du domaine portuaire après la rupture du contrat avec la société Nouvelle gestion privée (NGP). Une rencontre importante, à en croire le directeur régional de l’Oprag.

«Il s’agissait de communiquer, avoir une discussion de visu avec nos amodiataires, pour leur donner les nouvelles conditions, les rassurer sur la vision de l’Oprag et leur partager la nouvelle approche de l’Oprag par rapport à la gestion de ce domaine», a déclaré Gildard Aymard Mbina. Le 29 mai, il a été mis fin au contrat de mandat liant l’Oprag à l’agence de location NGP. Dix ans durant, cette structure a assuré la gestion exclusive du domaine de l’Oprag, aux ports-môles de Libreville et Port-Gentil.

Par cette démarche, l’Oprag qui se positionne en «accompagnateur» de ses partenaires a rassuré ces derniers sur sa volonté de «régulariser leurs rapports». Gildard Aymard Mbina a indiqué que la gestion du port se fera désormais «conformément aux obligations contractuelles, aux clauses et aux conditions d’occupations du domaine portuaire».

Ce dernier a précisé que «tous les actes qui ont été posés ou établis hors du cadre régulier, de manière anarchique et sans autorisation doivent être régularisés en vue d’une gestion optimale et rigoureuse du domaine qui soit à la fois avantageuse pour l’État et pour les amodiataires». Ce qui implique, entre autres, «la fin aux contrats d’exploitation délégués par le sous-traitant NGP».

Par ailleurs, des équipes sillonneront le port dès août pour procéder à un recensement sur le terrain. «Elles auront pour mission essentielle de comparer les informations sur plan avec les informations in situ, et de se rassurer de l’occupation des terrains par les différents amodiataires qui nous sont renseignés sur les différents fichiers», a-t-il expliqué. L’objectif est de mettre le fichier à jour. «De telle sorte que la gestion se passe sur une base réelle et non sur une base théorique», a conclu Gildard Aymard Mbina.

 
GR
 

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