Au ministère de l’Agriculture, plusieurs agents s’insurgent du fait que, ayant été supprimées il y a quatre ans, certaines primes à l’instar des fonds communs, continuent d’être versées sous une autre forme à une partie des fonctionnaires privilégiés.

Bien que supprimées, certaines primes continueraient d’être versées. © gaboneconomie.net

 

Supprimées par décision du président de la République, en 2014, pour rétablir la justice au sein de l’administration publique, certaines primes jugées budgétivores continueraient d’être versées, à l’instar des «fonds communs», désormais dissimulées sous une autre forme. Les bénéficiaires seraient des fonctionnaires exerçant dans des départements ministériels privilégiés. C’est, en tout cas, la conviction du Syndicat du personnel de l’agriculture (Synpa), qui menace de lancer un nouveau mouvement de grève dans les prochains jours.

«Il n’y a pas de raison qu’après la mise en place du nouveau système de rémunération qui annulait toutes primes diverses dans tous les départements ministériels, certaines administrations ont recouvré leurs anciennes primes, de rendement pour certains et les fonds communs pour d’autres et primes diverses. Cette injustice doit être réparée, sinon c’est dans la rue qu’on va trouver la solution», prévient Cyrlin Koumba Mba, interviewé récemment par la radio RTN.

En 2014, l’Etat gabonais avait décidé de supprimer plusieurs primes, et particulièrement les fameux «fonds communs» dont bénéficiaient les agents des Douanes, des Impôts, du Trésor public et ceux du secteur des hydrocarbures. En juillet 2018, le gouvernement avait également annoncé la suppression de la prime de servitude, trois ans après celle de la Prime d’incitation à la performance (PIP).

 
GR
 

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