Donnant officiellement le coup d’envoi de la seconde phase du recensement des agents publics liée à la collecte des données biométriques, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a assuré, lundi, que cette opération ne consistait pas en «une chasse aux sorcières», notamment à l’encontre des agents présentés comme hostiles au pouvoir en place.

Selon le Premier ministre, l’opération de recensement des agents publics n’est pas «une chasse aux sorcières». © Com. présidentielle

 

Les agents publics plus ou moins hostiles au pouvoir ou en bisbille avec leurs responsables hiérarchiques ne devraient rien avoir à craindre du recensement lancée depuis quelques semaines, dont la phase de collecte des données biométriques a démarré, lundi 30 septembre, dans certaines administrations parmi lesquelles la Primature. Patron de l’institution, Julien Nkoghe Bekale assure que cette opération n’est en rien «une chasse aux sorcières».

Pour le Premier ministre, il s’agit plutôt d’«une opération de rationalisation [des] effectifs» pris en charge par le Trésor public. «Nous voulons savoir qui sont les fonctionnaires, ils travaillent où, à quels postes. Nous cherchons les fonctionnaires qui existent réellement», précise le chef du gouvernement selon lequel le recensement actuellement en cours n’est pas un moyen de débusquer ni les «faux diplômes» ni les «bons diplômes».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire