Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad-Allam-Mi, ont été reçus le 12 septembre par le président tchadien, Idriss Déby Itno, et par le président santoméen, Evaristo Carvalho.

Remise de documents au président Tchadien par le ministre des affaires étrangères, le 12 septembre 2019, à N’Djamena. © Gabonreview

 

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Porteur d’un message d’Ali Bongo sur les réformes en cours au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, accompagné du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, ont été reçus, le 12 septembre, dans la matinée par le président tchadien, Idriss Déby Itno, et dans l’après-midi par Evaristo Carvalho, le président santoméen.  Le chef de la diplomatie gabonaise leur a transmis le rapport des travaux de réformes engagées pour la redynamisation de cette institution régionale et le message du président en exercice de la CEEAC, le président gabonais, Ali Bongo.

À N’Djamena comme à Sao Tomé, le ministre des Affaires étrangères et le Secrétaire général de la CEEAC ont fait le point sur l’avancement de ces réformes, en assurant qu’ils comptent sur l’appui des gouvernements et de leur peuple pour que «cette institution soit véritablement réformée et utile pour l’intégration régionale tel que nous y travaillons».

Expliquant les grands axes de ces réformes, Alain-Claude Bilie-By-Nze a rappelé que «l’exécutif de la CEEAC est porté par un Secrétariat général, animé par le Secrétaire général». «Il s’agit maintenant de passer à une Commission de la CEEAC qui aura sept Commissaires parmi lesquels un président et un vice-président. Les autres éléments de la réforme reposent sur l’intégration au niveau du traité révisé de la CEEAC, du mécanisme de paix et sécurité, le règlement financier, le cadre organique et le statut du personnel», a-t-il expliqué. Ces réformes, a-t-il ajouté, sont destinées à «doter notre organisation communautaire de structures capables de porter l’intégration économique et sociale» sur des bases viables.

Bilie-By-Nze a insisté sur le fait que l’intégration passe surtout par la libre-circulation et le marché commun. «Il y a déjà un marché au niveau de notre sous-région et il s’agit maintenant d’accélérer le processus pour que la libre-circulation des biens s’accompagne de la libre-circulation des personnes. Cela fait d’ailleurs partie des réformes qui ont été adoptées au niveau de l’Union africaine (UA), avec l’entrée en vigueur du marché unique de libre-échange et c’est important que cela soit également porté au niveau de la CEEAC et c’est le cas dans les textes qui sont adoptés», a-t-il précisé. Après cette journée marathon, la délégation se rendra à Bangui, puis à Brazzaville et à Kinshasa pour la boucle de cette tournée dans les 11 pays membres de la CEEAC.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Bilié le perroquet dans sa tournée apporte-il autre chose que ce rapport qui n’a pas besoin de tous ces déplacements et de tout ce protocol? Oh que les ministres et hauts fonctionnaires s’ennuient au Gabon et en CEEAC cette coquille vide. Gabonreview, si vous ne pouvez rien nous dire sur la pertinence de ces travaux, arrêtez de nous ennuyer avec le tourisme de Bilié Bi Nzé. Ce ne sont pas les sujets plus instructifs et édifiants qui manquent. Même si pas grand chose d’intéréssant qui se fait encore au Gabon.

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