À l’approche de la rentrée académique prévue la semaine prochaine dans les établissements publics, le ministre de l’Éducation nationale et son collègue de l’Enseignement supérieur ont eu une séance de travail, mercredi, avec Julien Nkoghe Bekale, au cours de laquelle ont été abordées les questions liées à l’augmentation des capacités d’accueil des établissements et l’amélioration de la sécurité en leur sein.

Michel Mengua et Jean de Dieu Moukagni-Iwangou après leur séance de travail avec le Premier ministre, le 11 septembre 2019. © Gabonreview

 

C’est bientôt la rentrée des classes dans les établissements publics du pays. Pour parer à toute éventualité, Julien Nkoghe Bekale a réuni, le 11 septembre, ses ministres en charge de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. D’autant plus que la rentrée administrative comptant pour l’année académique 2019-2020 est prévue pour le lundi 16 septembre prochain sur toute l’étendue du territoire national.

Aussi, s’est-il agi, avec le Premier ministre, d’aborder la question liée au personnel enseignant, notamment ceux dont la situation administrative est présentée comme une des principales préoccupations du gouvernement qui craint de nouveaux mouvements d’humeur durant l’année. «Plusieurs enseignants étaient en présalaire. Nous nous sommes attelés à régler ce problème pour que ces compatriotes puissent bénéficier de leurs salaires au même titre que leurs collègues», rapporte Michel Mengua M’Essone, qui dit avoir également soumis au chef du gouvernement la préoccupation liée à la capacité d’accueil de certains établissements.

Sur la question, le ministre de l’Éducation nationale assure que des projets sont prévus, qui devraient être «engagés dans les tout prochains jours, de façon à progressivement régler ce problème».

À l’Enseignement supérieur où le même problème des infrastructures a récemment trouvé un début de solution, avec la signature d’un protocole d’accord pour la construction de 5 amphithéâtres à Libreville, Owendo et Franceville, face au Premier ministre, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a assuré du lancement des travaux dans les prochaines semaines. Ces amphithéâtres, précise-t-il, «vont être aménagés dans les trois bassins académiques que sont l’Université Omar Bongo, l’Université des sciences de la santé et l’Université des sciences et techniques de Masuku». «Mais au-delà, ajoute le ministre de l’Enseignement supérieur, les espaces seront revisités, réhabilités pour augmenter les capacités d’accueil de ces trois établissements. Par ailleurs, il a été abordé la question de la sécurité dans les universités et grandes écoles. Des mesures définitives ont été abordées pour que, de manière pérenne, nous ayons un espace universitaire tout à fait sécurisé.»

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Obame Allogo dit :

    Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur, faites une visite complète à l’université Omar Bongo, allez-y voir l’état dégradant des amphithéâtres qui ont été construits en 2012-2013,au lieu de les réhabiliter, vous préférez construit d’autres: ça s’appelle du gâchis!
    je suis sorti de cette institution en 2015 (avec un Master), après y avoir passé 6 ans. Mais à chaque que je visite ce temple du savoir, j’ai les larmes aux yeux. Entre les voies dégradées, les bâtiments sous de hautes herbes et l’insécurité, l’UOB est devenue l’ombre d’elle-même. Vous avez installé des splits dans toutes les salles de classe, mais aujourd’hui ces splits ne produisent que de la chaleur, pour cause: pas de suivi. A quoi sert une université nationale de renommé sans cité (campus) universitaire?
    vous ferez mieux de commencer par là.

    Le sociologue.

  2. tchenko dit :

    Mon cher Premier Ministre (tu étais au gouvernement à l’époque aux hydrocarbures ou au Travail)

    La deuxième plus grande agglomération du Gabon reste port gentil. Aucune nouvelle école publique, aucun lycée public. Nous avons flirté (enfin vous vous avez flirté) avec un budget de 3000 milliards(barils autour de 100 dollars le barils). Bilan: Gâchis !

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