Sollicité par le Gabon pour reprendre l’ensemble des activités de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Suez est partiellement partante. Selon Jeune Afrique, le groupe français spécialisé dans la gestion de l’eau et des déchets ne serait intéressé que par la fourniture d’eau potable.

La SEEG pourrait céder au groupe Suez l’activité de distribution d’eau potable. © Gabonreview

 

Spécialisé dans la gestion de l’eau et des déchets, Suez va-t-il débarquer au Gabon ? Après la rupture du contrat avec Veolia, en février 2018, le groupe français a été sollicité par le Gabon pour reprendre l’ensemble des activités de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) sous la forme d’un contrat de gestion.

Le géant hexagonal a finalement proposé aux autorités de ne s’impliquer que sur la fourniture d’eau potable. Ce, même si l’essentiel du chiffre d’affaires de la SEEG provient de la commercialisation de l’électricité. Au premier trimestre 2019, par exemple, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 45,9 milliards de francs CFA pour l’électricité et 6,2 milliards pour l’eau.

Selon Jeune Afrique, qui cite une source proche du dossier, «Suez a bien, en juin dernier, envoyé un consultant non-salarié, Jean-Pierre Ermenault, ancien DG de GDF-Suez au Maroc, pour évoquer la possibilité d’assister également la SEEG dans la partie électricité. Mais cette option n’a pas été retenue. Les réticences du français à s’impliquer au Gabon peuvent s’expliquer par la manière dont son grand rival Veolia, qui gérait la SEEG au moyen d’un contrat de concession jusqu’en 2018, a été expulsé, et au risque réputationnel lié aux marchés africains».

Depuis le départ de Veolia, la gestion des activités de la SEEG est un véritable casse-tête pour Libreville qui, à travers le directeur de cabinet d’Ali Bongo, a donc sollicité l’aide de Paris. L’hebdomadaire panafricain rapporte que le 8 septembre, Brice Laccruche Alihanga a été reçu à l’Élysée par Frank Paris, le «Monsieur Afrique» du président Emmanuel Macron. «Un rendez-vous au cours duquel ce dossier a été évoqué, même si aucun représentant de Suez n’était alors présent. En fait, selon une source bien informée, Suez a été invité par des représentants de l’État français à étudier le dossier de la SEEG», a révélé Jeune Afrique.

En juin, le Gabon a refusé l’offre de rachat de l’entreprise publique faite par un fonds d’investissement britannique au tout début de l’été. Une proposition qui s’appuyait sur le prix auquel Libreville a racheté les parts détenues par Veolia à la suite de l’accord amiable intervenu entre les deux parties en février 2019. Soit plus de 98 milliards de francs CFA pour acquérir 100 % du capital.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Le Groupe Suez est un groupe de renommée internationale tout comme son concurrent Veolia. Dans aucun Pays où il est implanté il n’a jamais négocié avec un DC d’un Président qui n’a aucune légitimité. Les négociations se font avec les Chefs des Gouvernements quand le Président est indisponible, c’est une règle élémentaire. Comment imaginer dans ces conditions un seul instant, au-delà des déboires connus par son frangin Veolia, qu’un Groupe aussi sérieux accepte de répondre favorablement à l’appel d’un DC. On n’est pas ici dans les tournées du Gabon de BLA.
    Les fuites émanant de l’entretien avec le Monsieur Afrique du Président français font d’ailleurs état d’une prestation de BLA en deçà des minima requis dans ce type de rencontre.
    Petite parenthèse, vous avez remarqué que ce n’est pas BLA qui a représenté Ali aux obsèques de Chirac c’est Mme Lucie Milebou-Aubusson présidente du Sénat qui a été choisie. Ouvrez les yeux !

  2. Gerard dit :

    C’est aller de Charybde en Scylla pour l’eau du Gabon.

  3. Davy Mabiala dit :

    Lol entre incompétence 100% et vol a tous les étages, bonne chance aux blancs de Suez, emmenez des dolipranes !!!!!

  4. miss tony dit :

    Acheteur a la seeg ou avoir un poste aux services généraux en voila des bons métiers, entre le racket des fournisseurs et les surfacturations tout azimut on en oublie la fonction premiere qui est d’etre au service du citoyen et emmener de l’eau et de l’élec. le grand chief béni oui oui en haut et ses sbires collabos placent leur pions tel un capitaine de gendarmerie placerait ses trouffions aux carrefours et tout ça sous les yeux d’un pauvre syndicat vendu avec sa présidente soit disant demi soeur de notre blanco national chanvré, circulez les bandits on est fatigué de vos magouilles. que les blancs reviennent mais évitons les soulards adeptent de l’insomnia et des jeunes garçons.

  5. Tonyeyogo dit :

    un vrais désastre cette pauvre société, environ 1800 éléments. 1600 bras cassés casseurs de voitures pour ceux qui en ont qui emmerdent les 200 semi valables. sur les 1600 environ une 30enne de bandits confirmés dont 2 grand boss organisateurs et 1570 qui rêvent de le devenir, l’eau n’est pas prèt d’arriver !!!!

Poster un commentaire