Ayant récemment pris part à la réunion des ministres africains du Commerce tenue à Accra au Ghana, Hughes Mbadinga Madiya assure que la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sera bénéfique pour l’Afrique et particulièrement pour le Gabon qui figure parmi les premiers signataires de ce projet initié par l’Union africaine (UA).

Hughes Mbadinga Madiya a pris part, du 14 au 15 décembre 2019, à la réunion des ministres africains du Commerce à Accra (Ghana). © D.R.

 

20 mois après la signature par Ali Bongo, à Kigali au Rwanda, de l’«accord historique» marquant le lancement officiel de la Zone de libre-échange continentale africaine, le Gabon n’a pas cessé de croire en l’opportunité de cette initiative de l’UA. Ayant pris part à la réunion des ministres africains du Commerce tenue à Accra au Ghana, du 14 au 15 décembre, Hughes Mbadinga Madiya, qui en assurait la 2e vice-présidence, n’a pas manqué d’exprimer à nouveau l’optimisme de son pays au sujet dudit projet censé consacrer l’intégration entre les pays du continent, et notamment dans la sous-région de l’Afrique centrale, une des plus riches du continent.

«La Zlecaf est un vaste projet qui entre dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Il a pour objectif, la formation du marché commun africain, un vaste espace de 1,2 milliards de personnes et qui représente un PIB cumulé de 3000 milliards de dollars US. La Zlecaf permettra ainsi d’augmenter le commerce intra africain, de promouvoir de nouveaux investissements, de créer des emplois, une plus grande valeur ajoutée et de développer les infrastructures. Conformément aux instructions de SEM Ali Bongo Ondimba, notre pays y est pleinement engagé, ayant signé et ratifié l’accord», indique le ministre gabonais du Commerce.

Aussi, Hughes Mbadinga Madiya promet-il que le département ministériel dont il a la charge s’évertuera à «tout mettre en œuvre pour que notre pays remplisse ses obligations afin de permettre l’entrée en jeu effective de la zone de libre-échange dès le mois de juillet 2020, conformément à la feuille de route des chefs d’Etats africains». Pour ce faire, informe-t-il sur sa page Facebook, «un comité national Zlecaf est mis en place afin que l’administration, le secteur privé et toutes les parties prenantes soient sensibilisées sur les enjeux de cette réforme et qu’ils intègrent dans leurs stratégies, les actions pouvant permettre à notre pays de tirer profit de la Zlecaf».

Retour de la réunion d’Accra

Pendant deux jours dans la capitale ghanéenne, Hughes Mbadinga Madiya et ses homologues ont planché sur «l’examen des entraves au développement des échanges commerciaux entre les pays africains suite à l’activation de la Zlecaf, notamment les restrictions douanières et ce, pour faciliter la circulation des biens et marchandises, à travers le lancement de plateformes logistiques et la levée des entraves à la croissance de l’économie africaine», rapporte le communiqué du ministère algérien du Commerce.

Les ministres africains du Commerce ont également évoqué les modalités de clôture des premier et deuxième rounds de négociations consacrés essentiellement aux problématiques de la concurrence, de l’investissement et de la propriété intellectuelle, informe le site aps.dz.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Zlecaf : Mbadinga Madiya y croit pour le Gabon - World 24 News dit :

    […] article Zlecaf : Mbadinga Madiya y croit pour le Gabon est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon […]

Poster un commentaire