Le bureau de l’Ordre national des experts comptables du Gabon (Onec) a été reçu en audience le 2 septembre par le ministre de la Bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques. L’Onec a proposé au gouvernement son accompagnement dans la lutte pour la bonne gouvernance.

Séance de travail avec le bureau de l’Onec. © Gabonreview

 

Le ministre de la Bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques a échangé, le 2 septembre, avec le bureau de l’Ordre national des experts comptables du Gabon (Onec). Entre présentation de l’Onec, qui se veut un outil d’aide à la décision, et remerciement aux autorités gabonaises pour avoir facilité la mise en place de l’Onec, la délégation conduite par Franck Sima Mba a souhaité cet entretien pour offrir au ministre Nkéa Ndzigue  la disponibilité de l’Onec à aider le gouvernement dans la lutte pour la bonne gouvernance. «Nous pouvons modestement contribuer aux questions touchant à la gouvernance et à la qualité des comptes», a déclaré le président de l’Onec, Franck Sima Mba.

Selon lui, la contribution de l’Onec dans ce cadre, passe par deux missions principales : «celle mise en œuvre dans le cadre des missions de l’expert-comptable» et celle relative au rôle du commissaire au compte.

Francis Nkéa devisant avec le bureau de l’Onec et photo de famille après les échanges. © Gabonreview

«Nous, collaborons, participons à la production des états financiers qui sont déposés et qui permettent de collecter l’information financière et de publier les comptes», a dit Franck Sima Mba pour qui le chantier est celui de l’amélioration de la qualité des informations fiscales. «C’est le premier chantier», a-t-il soutenu indiquant que des propositions ont été faites au ministre de la Bonne gouvernance avec qui, les échanges devraient s’approfondir. «Par rapport aux missions de commissaire au compte, on a rappelé le cadre légal et nous avons là aussi indiqué quelques pistes permettant d’améliorer à la fois pour les entités de droit privé que les entités de droit public, la qualité du rendu qui permette d’améliorer la bonne gouvernance et la transparence financière et comptable des entités», a expliqué Franck Sima Mba.

L’Onec dit se positionner dans une démarche constructive et note la volonté du gouvernement à travailler dans le sens de la bonne gouvernance quand bien-même, souligne son président, le «processus est complexe, long et difficile». «Nous sommes optimistes et je voudrai simplement à ce stade indiquer la bonne disponibilité de l’Ordre des experts comptables à favoriser toute discussion allant dans ce sens».

 En place depuis 18 mois, l’apport de l’Onec est un atout. A en croire Francis Nkéa, cet accompagnement aidera à avoir un regard précis sur le secteur privé, d’autant plus qu’aucune entreprise ne peut fonctionner sans « l’expertise » des experts comptables.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Argomar dit :

    La situation économique est vraiment calamiteuse. Les experts comptables n’ont plus se marchés privés d’où la nouvelle caravane de proposition de services d’audit à un ministère encore embryonnaire mais à la mission ô combien éléphantesque!

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