Les travaux de réparation de la couche de roulement, sur 210 mètres de linéaire, au niveau du Boulevard triomphal Omar-Bongo, dans le sens rond-point de la Démocratie – Affaires étrangères, ont été livrés, le 31 mars dernier. L’entreprise Socoba-EDTPL annonce en effet la conclusion, avec succès, de ces travaux de réparation de la chaussée, en réponse à la commande du ministère des Travaux publics. Sauf que l’incivisme des populations est en filigrane à l’origine des désagréments enregistrés sur cette portion. 

Le Boulevard triomphal Omar-Bongo désormais rouvert à la circulation après sa réfection par la société Socoba-EDTPL. © GabonReview

 

Tronçon à problème sur le Boulevard Triomphal Omar-Bongo, une partie de la chaussée de cette voie, l’une des infrastructures routières les plus empruntées de la capitale, a été sérieusement défoncée moins d’un an seulement après sa réhabilitation. Ce qui a amené le département ministériel en charge des Travaux publics à commander une nouvelle réparation. C’est dans ce sens que «cette intervention était essentielle pour  remédier à l’état précaire de la voie, causé principalement par des constructions anarchiques obstruant les canalisations et provoquant des déversements d’eau sur la chaussée», a fait savoir le directeur général de Socoba-EDTPL, Claude Baloche.

La société Socoba-EDTPL a ainsi entrepris des travaux de réparation de la couche de roulement, sur 210 mètres de linéaire, du Boulevard Triomphal Omar Bongo. Les travaux se sont faits dans le sens Rond-point de la Démocratie – Affaires étrangères dans le but de réhabiliter cette voie entièrement dégradée par les eaux de pluie.  «L’ancien chantier était déjà terminé sur le plan de la chaussée. Sauf qu’il y a eu des problèmes d’assainissement. Il y a des eaux de ruissellement qui viennent de très loin et qui créent des dégâts ici. Il y a des populations qui jettent de tout dans les ouvrages d’assainissement et qui les bouchent. Et c’est ce qui fait que les eaux remontent. Dès qu’elles remontent, elles gaspillent naturellement la couche d’enrobée. Ce que nous avons fait c’est de réparer ce qui a été détérioré», a expliqué Bouba Sadate, directeur du département technique de Socoba.

Il encore observer que les travaux ont consisté en le décapage de 6 cm de l’ancienne couche d’enrobé. Le bas n’ayant pas été touché, l’entreprise a reposé une nouvelle couche de 6 centimètres. 

La mission, décrite en quatre phases, a en effet impliqué une série d’actions coordonnées pour restaurer la fonctionnalité de la route : à savoir le décapage de la couche d’enrobés dégradée, le traitement au ciment des zones fortement impactées, l’ouverture et le curage de la canalisation (dalot 2m par 2m) située sous l’école et le revêtement de la chaussée avec de l’enrobée type BBSG 0/10.

© GabonReview

«Restaurer la sécurité et la praticabilité du Boulevard Triomphal»

À propos des craintes concernant un éternel recommencement, Bouba Sadate est on ne peut plus clair. «Il n’y aura pas d’éternel recommencement parce qu’on s’est mis avec le ministère pour travailler main dans la main; parce que le premier marché était bien circonscrit. Il concernait une certaine zone. On n’était pas habilité à aller intervenir en amont. On est aujourd’hui en train de voir comment intervenir en amont pour éviter ce genre de situation», a-t-il indiqué. 

Au total, 210 mètres linéaires de la zone ont été traités, grâce à l’engagement de 30 personnes réparties dans deux équipes spécialisées : une équipe de terrassement et une équipe d’application d’enrobées.

«Notre priorité absolue était de restaurer la sécurité et la praticabilité du Boulevard Triomphal», a déclaré le directeur général de Socoba-EDTPL, Claude Baloche. «Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour obtenir les autorisations nécessaires afin d’éliminer les obstructions et de réhabiliter efficacement les infrastructures souterraines», a-t-il renchéri.

Socoba a dû détruire des murs érigés sur les voies d’assainissement contribuant à les obstruer. De nombreux détritus y ont été dégagés. Toute chose démontrant le degré d’incivisme des populations. Concluant avec succès cette phase, Socoba se tourne vers la prochaine étape dite «cruciale». Il s’agit de poursuivre le curage de ces canalisations jusqu’à l’élimination complète des débris, minimisant ainsi les risques de nouveaux déversements lors des périodes de pluies.

 
GR
 

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