Prétextant un traitement salarial au plus bas et aux antipodes des risques encourus dans l’exercice de leur métier, les agents de la Société gabonaise de services (SGS) ont récemment fait entendre leur colère.  

Un agent à l’entraînement.  © ComSGS
Un agent à l’entraînement. © ComSGS

 

Ces dernières années, des grognements ne s’étaient plus fait entendre au sein de Société gabonaise de services (SGS), créée en 1976. Relativement calme, malgré des soupçons portés contres certains de ses responsables, elle a connu un brusque accès de fièvre le 11 novembre dernier, troublant sa fragile accalmie. Affirmant avoir ras-le-bol d’attendre l’amélioration de leur situation salariale, comme promis par les responsables, les agents ont arrêté le travail.

Revendication des agents pour un retour des Occidentaux. © Fcabook/CLG
Revendication des agents pour un retour des Occidentaux. © Fcabook/CLG

Spécialisée dans le convoyage de fonds et le gardiennage, la SGS qui, officiellement, dit compter 6 002 employés répartis à travers son «back office», «front office», ses agences de Libreville, Port-Gentil et Moanda, en plus des sites pétroliers, serait un mauvais payeur. Selon des agents qui disent être entrés dans la phase du service minimum jusqu’à l’augmentation effective de leurs salaires, certains percevraient moins de 150 000 francs par mois. Par ce traitement, il apparaît évident, lance l’un d’eux, que les responsables ne tiennent pas compte des risques qu’ils encourent dans l’exercice de leur métier. «S’il nous arrive malheur à notre poste, on serait donc mort pour 120 000 francs ?», s’interroge un agent qui dit travailler de nuit pour un établissement bancaire de la place.

Assurément, une meilleure gestion des ressources doit être initiée au sein de cette société, a estimé un autre pour qui leurs déboires seraient le fait d’une mauvaise gestion financière. Vrai, faux ? Il n’en demeure pas moins que les agents ont également exigé des responsables qu’ils versent la part patronale des cotisations sociales de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) prélevées chaque mois sur leurs salaires.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. negro dit :

    Bonjour à tous
    à propos de jean jacques, s’il vous plait méditez sur ce qui suit:
    » pendant que vous prenez un bain dans la rivière, un fou s’empare de vos habits sur la berge. faudra t-il sortir de l’eau, tout nu et de le poursuivre? »
    leçon: ne pas répondre ou poursuivre Jean jacques le vrai fou

  2. gwen dit :

    Mon pauvre pays, on en est à réclamer le retour des blancs…J’arrive pas à croire qu’on en soit toujours / à nouveau là (même si je ne remets pas en cause la détresse des employés et que j’imagine qu’ils ont de « bonnes » raisons d’écrire ceci).

  3. Tare Nzam dit :

    C’est ca la gestion a la gabonaise, ces patrons qui ne pensent qu’a eux et rien aux employes pathetique, il y a des boites comme sgs, petro gabon et j’en passe et ils se disent des bussiness. men, les patrons font la pluie et le beau temps parce qu’ils ont des soutients politique. Tout ca finira un jour. Et ce jour arrive pauvre pedes

  4. je pense qu’il faux prendre en compte la souffrance des salariés,qu’on ne prenne pas les humains pour des chiffons et que les responsables de cette structure considèrent les revendications des agents

  5. Encore eux dit :

    Mince! ils veulent le retour des blancs à la direction de l’entreprise, éh bien, il y’a des gens qui doivent encore décoloniser leur cerveau!

  6. le gabonais d'en bas dit :

    Après tout ça on va encore qu’ils sont manipulés par l’opposition.

  7. 241 Vert jaune Bleu dit :

    S’il savaient que c’est en parti le blanc qui est à l’origine de leur malheur…Comme si les blanc géraient mieux que les noirs, ou bien la gestion est une affaire de couleur de peau

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