Le Conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a procédé le 27 septembre, au contrôle de l’état d’exécution du budget au cours du premier semestre de l’exercice 2022. Selon le rapport d’exécution budgétaire, à fin juin 2022, l’institution a réalisé un niveau de produits en deçà des objectifs et une exécution relativement satisfaisante des dépenses.

Le Conseil d’administration de la BDEAC, le 27 septembre 2022 au siège de la Banque à Brazzaville en République du Congo. © D.R.

 

Photo de famille des membre du Conseil d’administration de la BDEAC, le 27 septembre 2022 au siège de la Banque à Brazzaville en République du Congo. © D.R.

Le Conseil d’administration de la BDEAC s’est réuni en session ordinaire, le 27 septembre 2022, au siège de la Banque à Brazzaville, en République du Congo, sous la présidence du ministre de l’Économie et de la Relance de la République gabonaise, Nicole Jeanine Lydie Roboty Épouse Mbou. Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été examinés, dont : l’exécution budgétaire à fin juin 2022.

La situation de l’exécution du budget au cours du premier semestre de l’exercice 2022 fait ressortir un total des produits réalisés par la banque de 21 005 885 119 francs CFA, contre des prévisions annuelles de 52 050 337 508 francs CFA, soit un taux de recouvrement de 40,29%.

Les dépenses de la banque, sur la même période, ont été exécutées à hauteur de 21 144 510 291 FCFA pour des prévisions annuelles de 48 103 887 401 FCFA, soit un taux d’exécution de 43,9%. L’exécution des dépenses montre cependant un net contraste entre un faible taux d’exécution des dépenses en capital (1,8%) et un léger dépassement des dépenses d’exploitation (52,7%).

Compte tenu de l’exécution au premier semestre et de la conjoncture internationale marquée notamment par le conflit en Ukraine et ses conséquences, le Conseil d’administration a prescrit des actions et mesures correctives en vue de contenir ses impacts sur la situation financière de l’Institution, entre autres l’arrimage aux standards internationaux afin de faire de la BDEAC une institution compétitive et solide au service du développement des économies de la sous-région.

 

 
GR
 

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