Plutôt que Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier ou Thérence Ngnembou dont les candidatures à la présidentielle du 26 août étaient adossées à des partis politiques, Albert Ondo Ossa a été choisi comme candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023. Pour Gérard Ella Nguéma, c’est une erreur. Il s’imagine «un grand complot des vampires de la franc-maçonnerie».

Gérard Ella Nguéma s’exprimant, le 23 août 2023 à Libreville. © Gabonreview (capture d’écran)

 

Candidat à la présidentielle du 26 août et leader du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma regrette qu’Albert Ondo Ossa            ait été désigné candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023 et s’inscrit en faux dans la démarche de cette plateforme de l’opposition. «Je regrette que l’Alternance 2023 pour leur candidature consensuelle ait choisi un indépendant au lieu d’un leader qui a déjà un appareil politique suffisamment structuré et implanté pour une élection générale aussi capitale pour notre pays», a-t-il déclaré le 23 août. Pour lui, la démarche d’Alternance 2023 ressemble «à un coup de poker ou une roulette russe» que l’opposition risquerait de payer très cher.

«J’ai l’impression qu’on est dans un grand complot des vampires de la franc-maçonnerie», s’imagine Gérard Ella Nguéma pour qui par ce choix, Alternance 2023 «veut créer un grand boulevard institutionnel à Ali Bongo et son fils Noureddin Bongo pour sacraliser la dynastie Bongo». Alors qu’Alternance 2023 avait six candidats retenus pour la présidentielle du 26 dont trois candidatures adossées à des partis politiques, Gérard Ella Nguéma aurait voulu que le choix se fasse parmi ces derniers. Un état de fait qui aurait permis à cette plateforme de compter des députés à l’Assemblée nationale si le candidat consensuel n’était pas élu au soir du 26 août, président de la République. Et plus généralement, de maximiser les chances de l’opposition au Parlement.

Les candidatures de son parti «aux législatives, aux locales et à la présidentielle sont bel et bien en course», a-t-il déclaré. «Je n’entends pas laisser le boulevard législatif aux partis du pouvoir en place», a-t-il poursuivi lançant un appel à la vigilance et l’apaisement en cette période de campagne électorale où le climat semble tendu. Un appel à l’apaisement, adressé au candidat sortant, car dit-il, «on ne peut pas vouloir l’apaisement en portant des gilets pare-balles ou en ayant pour crédo la démocratie électorale militaire, menaces et autres intimidation». Mais aussi, à «une certaine opposition née sous les cendres du PDGisme». À ces anciens membres du parti au pouvoir dans les rangs d’Alternance 2023, il dit rappeler «qu’André Mba Obame et Pierre Mamboundou se sont sacrifiés en protégeant le Gabon et les Gabonais de tout dommage». Il invite l’opposition «à laisser faire le temps, car il faut laisser à l’oppresseur le droit de définir la forme du combat».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Blablabla… Allons à l’essentiel. Le PDG est dirigé par des nuls. Vous ne pourrez pas démontrer au monde entier qu’un candidat diminué par un Avc soit plébiscité par une majorité de gabonais. Si encore il avait un excellent bilan, passe encore, ce qui n’est pas le cas. Vous prenez les gens pour qui ? Les gabonais seraient-ils devenus séniles au point de voter pour un malade handicapé au lieu de choisir un Professeur agrégé et compétent ? Sans blague !!!

  2. Lavue dit :

    Bien dit Rembourakinda.
    Tout ce qui veulent fustiger le candidat du consensus sont des gens qui voient leurs petits calculs volés en éclat. Ils sont prisonniers de la manière de faire politique imprimée par papa OMAR et dont on peut admirer les résultats depuis 55 ans. Ces gens évoluent la nuit, ils courent vers ALI pour des arrangements personnels, on connait tout ça. Les ELLE NGUEMA, LES MAGANGA-MOUSSAVOU, les FEFE ONANGA, que des complexés malhonnêtes, de petites gens prêts à se rebaisser devant un handicapé physique et mental qui fait la risée du Gabon. Il nous parle d’assemblée nationale. Pour résoudre quel problème quand la clique minable du PDG est majoritaire. Avec le candidat du consensus on reprendra des législatives propres et normales, il n’y a pas le feu à ça. La question aujourd’hui c’est d’en finir avec Sylvia BONGO la vraie présidente du Gabon et de remettre le pays dans les mains de ses vrais enfants, il en va de notre fierté profonde en tant que natifs de ce pays. si ELLA NGUEMA n’a pas compris ça, qu’est-ce qu’il fait en politique? Les petits gens demeurent petits malheureusement.

  3. MESSOWOMEKEWO dit :

    Le parti de ce monsieur a combien d’élus au parlement?
    Voici quelqu’un qui à chaque élection il est candidat, pour un résultat toujours en decà de 0,5% des suffrages.Il ferait mieux de s’occuper d’autre chose, son parti n’aura jamais d’élus…

  4. Gayo dit :

    Pourtant ce mec qui n’a pas de programme au point de devoir imaginer séance tenante en direct une politique étrangère invraisemblable qui consiste à faire changer les règles de la Fifa et convaincre la guinée et le Congo de faire un même championnat de D1 a un parti qui ne ressemble que lui-même. Il se mêle de quoi? Un sorcier Jaloux. Finalement c’est pour la place d’Ali Bongo ou celle de Ondo Ossa pour laquelle tu bats campagne?

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