Le 31 décembre dernier, 45 migrants clandestins ont été appréhendés au nord de Libreville par la brigade mixte du Cap Estérias composée à laquelle font partie les ministères de la Défense et de l’Intérieur. Dans les bagages de ces Ouest-Africains, qui tentaient de rallier la capitale gabonaise, du chanvre indien et des plaquettes de Tramadol. 

Quelques clandestins appréhendés. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Le 31 décembre 2023, dans la foulée des fêtes de fin d’année, la brigade mixte du Cap Estérias a stoppé un groupe de 45 migrants clandestins. En provenance du Niger, du Nigéria, du Togo, du Bénin et du Burkina-Faso, ils tentaient de rallier Libreville, la capitale gabonaise. Ce groupe d’Ouest-Africains composé d’hommes et de femmes parmi lesquels deux mineurs et trois récidivistes comptait au nombre de ses bagages, un sac de 13 kg de chanvre indien estimé à un peu plus de 700 000 francs CFA et 150 plaquettes de Tramadol encore appelé «Kobolo» au Gabon. Certainement de quoi alimenter le marché librevillois et ses environs.

Souvent entassés dans des moyens de transport de fortune, ces clandestins en quête d’une vie meilleure verraient dans le deal de stupéfiants le moyen le plus rapide de se procurer un revenu. Souvent, sur le conseil d’autres migrants engagés sur cette voie bien avant eux, ils n’hésitent donc pas à se jeter à l’eau. Déterminés à atteindre la capitale gabonaise qu’ils considèrent comme leur eldorado, ils traversent les eaux comme s’il s’agissait de la traversée d’un passage piéton et quand ils réussissent à atteindre leur but, érigent aux encablures de ces eaux, des habitations de tôles et de bois créant des petites communautés qui grossissent au fil des naissances.

Une pression migratoire dans le pays qui pousse plus d’un à s’inquiéter de l’essor de ces voyages parfois mortels, mais surtout, de la porosité des frontières dans un contexte où, assurent certaines indiscrétions, les réseaux de migrants clandestins créent de nouvelles routes maîtrisées par des passeurs : «des pistes sauvages» qui permettent aux clandestins d’atteindre les quartiers de la capitale gabonaise. Affectée pour la protection des frontières et composée des agents du ministère de la Défense et celui de l’Intérieur, en l’espace de deux semaines, informe Gabon 1ère, cette brigade a appréhendé au total 74 indélicats.

 

 
GR
 

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