A l’issue des travaux de la première session de la Commission de coopération entre le Burkina Faso et le Gabon qui ont enregistré la présence du ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale, de la Francophonie, Chargé du Nepad et de l’Intégration Régionale, Emmanuel Issoze Ngondet, les deux parties ont abouti à l’exonération des visas… Tout du moins pour une catégorie de personnalités des deux pays.
Après le récent passage des membres de l’Union des forces du changement (UFC, coalition des partis de l’opposition), dans la province du Woleu-Ntem en vue de sensibiliser la population sur la nécessité de la tenue de la Conférence nationale souveraine au Gabon, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, natif de cette ville au nord du pays, a entrepris de faire une descente musclée dans sa localité, histoire de remettre les pendules à l’heure.
Sous le titre «GR : des affreux hors d’état de nuire», le journal Nku’u le messager, n°272 du 5 novembre 2012, explique que de l’«aveu même du porte-parole de la présidence de la République (Alain Claude Billie Bi Nzé, Ndlr), les contrats de plus de 200 officiers et soldats de la Garde républicaine, tous d’origine française, n’ont pas été renouvelés».
Expulsés le 2 novembre par les autorités gabonaises, plus de 200 réfugiés congolais ont rejoint Dolisie (sud du Congo, 200 km de la frontière) le 4 novembre après avoir passé 24 heures en zone neutre, entre le Gabon et le Congo.
Une sorte de question préjudicielle a été posée au ministre des Affaires étrangères, le 30 octobre à l’Assemblée nationale, avant l’examen du projet du budget 2013 de son ministère. Elle concerne le retrait, depuis le début de XIIe législature, des passeports diplomatiques aux membres du parlement. N’ayant pu y répondre, Emmanuel Issoze Ngondet a été renvoyé à ses chères études.
Officialisée et rendue public le 31 octobre dernier à l’issue de la réunion des présidents des partis, l’exclusion de Me Louis Gaston Mayila de l’Union des forces du changement (UFC) n’a pas enregistré l’approbation de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) qui a rejeté cette décision dans une déclaration faite le 1er novembre 2012.
Jean-François Ntoutoume-Emane, 73 ans, voudrait rempiler à la mairie de Libreville l’année prochaine. D’autres membres du PDG, qui pensent que leur tour arrive, visent pourtant eux aussi le même fauteuil. Extrapolations sur le futur casting municipal.
Une révélation du journal gabonais La Calotte indique que le président Ali Bongo a souvent recherché les bons procédés pour un rapprochement avec son ancien ami André Mba Obame. Le dernier à entrer en scène est le cardinal-archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, qui a mis à contribution l’archevêque de Libreville. Sans succès.
L’exclusion de Me Mayila de l’UFC a été officialisée le 31 octobre. L’homme a risqué un passage à tabac par de jeunes activistes et a été secouru par la Police appelée pour canaliser la dérive. L’ACR annonce à ce sujet une sortie ce 1er novembre. L’UFC s’est donc fracturée 52 jours seulement après sa création.
Après la menace du ministère de l’Intérieur de dissoudre ou de suspendre le CDJ d’Ogouliguendé, taxé de seul soutient de l’Union nationale, Me Mayila s’est fendu d’une déclaration à rebours de la rhétorique de ses amis de l’opposition. Ce qui a conduit à son exclusion de l’UFC, le 29 octobre.