La société civile et la Convention de la diaspora gabonaise (CDG) ont émis de sérieuses mises en garde au sujet du «Forum de Mouila», qui va regrouper, les 7, 8 et 9 septembre prochain, dans le chef-lieu de la province de la Ngounié, une vingtaine de partis politiques de l’opposition, regroupés autour de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) et de l’Union nationale (UN, dissout).
En discours d’ouverture de la session ordinaire du Conseil économique et social, le 4 septembre, Paul Biyoghé Mba, président de cette institution, a reconnu la situation de crise et le climat délétère que traverse le Gabon. Il appelle de ce fait au dialogue.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dans une longue interview accordé à Jeune Afrique du 2 septembre 2012, aborde l’actualité politique, économique et sociale du Gabon de ces dernières semaines, avec un regard apposé sur son désormais «principal opposant», André Mba Obame, avec qui il a entretenu des rapports amicaux et fraternels pendant de longues années.
Après deux mois d’intersession, les parlementaires gabonais, députés et les sénateurs, ont renoué le 3 septembre avec leurs hémicycles respectifs où ils s’attèleront principalement à l’examen de la loi des finances 2013.
Conférence, concertation, pourparlers, discussion, débat, médiation, tour de table… Les termes sont nombreux pour définir le dialogue en politique. Mais le sujet qui passionne le Gabon aujourd’hui est d’un autre ordre et s’appuie sur un seul mot : “Souveraine”. Car ce n’est pas un round de négociation que demande l’opposition avec insistance, mais bien une remise à zéro des compteurs politiques.
À la faveur d’une conférence de presse tenue le 31 août à la Chambre de commerce de Libreville, le président en charge de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, opposition), Maître Louis Gaston Mayila et ses alliés se sont penchés sur la situation qui prévaut actuellement au Gabon, tout en soutenant l’idée de l’organisation d’une conférence nationale pour sortir le pays de son mal-être.
Rose Allogo-Mengara, maire de la 4e ville du Gabon, Oyem, a développé, le 31 août dernier, une argumentation historique et politique qui réfute la nécessité d’une deuxième conférence nationale au Gabon. Elle propose plutôt l’organisation d’un audit national pouvant déboucher sur une plateforme de réconciliation.
Selon l’hebdomadaire panafricain jeune Afrique, après près de dix ans de démarches de conciliation entre les deux États, la Guinée Équatoriale serait disposée à partager avec le Gabon les revenus tirés de l’exploitation du pétrole de l’île Mbanié.
Alors que l’origine même du fac-simile incriminé n’est toujours pas déterminée et que les affirmations les plus farfelues circulent à son sujet, le Parti socialiste français a confirmé n’avoir jamais officiellement invité une délégation du PDG à son Université d’été.
Se faisant avocat de la population Gabonaise dans l’affaire qui, selon eux, oppose les hommes et femmes de ce pays au directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Maixant Accrombessi, les membres du mouvement Ça suffit comme ça ont rédigé un courrier au président de la République du Bénin et président en exercice de l’Union africaine, Yayi Boni, pour solliciter son aide.