Le 14 septembre, la Côte d’Ivoire a dénoncé le gouvernement insurrectionnel malien de « chantage abusif » et a exigé la libération sans délai de ses soldats détenus depuis deux mois déjà au Mali.

La Côte d’Ivoire accuse le gouvernement insurrectionnel malien de « chantage abusif ». © D.R.

 

Il y a deux mois, 49 soldats ivoiriens ont été mis aux arrêts à leur descente d’avion à Bamako et seraient, selon les autorités maliennes, arrivés illégalement sur leur territoire avec des armes de guerre et des munitions, sans ordre de mission ni autorisation.

En effet, ayant été inculpés en août dernier pour tentative d’atteinte à la sureté extérieure de l’État, les 49 militaires ivoiriens «injustement arrêtés» seront «régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments nationaux de soutien (NSE)», avaient assuré les autorités ivoiriennes.

Toutefois, après avoir passé 69 jours entre les mains des autorités maliennes, la Côte d’Ivoire dénonce « un chantage inacceptable» de la part du gouvernement insurrectionnel malien, qui «conditionne désormais la libération des militaires à l’extradition de personnalités maliennes vivant sur le sol ivoirien tels que le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), renversé par les colonels en 2020, et de Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense et des Affaires étrangères sous IBK», selon le journal Jeune Afrique.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Les autorités maliennes savent par leurs amis russes (aujourd’hui) que ces militaires Ivoiriens sont venus au Mali avec un objectif bien précis: assassiner l’actuel chef d’état. Pitié. Pauvre vendu de président Ivoirien.

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