La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a célébré, le 18 octobre, sa première journée de l’intégration sous le thème «la CEEAC, à la croisée des chemins, vers l’intégration de l’Afrique centrale». Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de cette organisation, a prononcé un discours appelant à «la construction d’une communauté de destin solidaire pour les peuples de notre Région».

Le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, prononçant son discours, le 18 octobre 2020. © Communication présidentielle

 

Pour la première fois, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a célébré la journée de l’intégration de l’Afrique centrale. En tant que président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEEAC, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a prononcé un discours solennel, le 18 octobre, à l’occasion de cet événement placé sous le thème «la CEEAC, à la croisée des chemins, vers l’intégration de l’Afrique centrale». Il invite à «la construction d’une communauté de destin solidaire pour les peuples de notre Région».

L’événement intervient à l’occasion de la célébration du 37e anniversaire de la création de la CEEAC. Dans ce contexte, le chef de l’Etat a indiqué que cette célébration donne l’occasion «de raviver notre mémoire collective, de revisiter notre passé et d’évaluer notre présent, afin de mieux définir notre avenir». Ali Bongo rappelle en effet qu’il y a 37 ans que les Pères fondateurs de cette organisation communautaire ont signé, le 18 octobre 1983, à Libreville, le Traité instituant la CEEAC. Il souligne que «l’objectif visé par les Pères fondateurs était de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement dynamique et équilibré des États de l’Afrique Centrale, en vue d’améliorer les conditions de vie et le bien-être des populations».

S’il note qu’il y a eu des progrès depuis l’entrée en service de cette institution communautaire, le chef de l’Etat gabonais laisse entendre que les chefs d’Etat, en 2015, «ont toutefois noté que ces progrès demeuraient en deçà de leurs attentes et de celles de leurs populations, au regard des capacités et des ambitions de notre communauté». D’où les réformes engagées et ayant abouti à un nouveau traité instituant la Commission de la CEEAC.

«Avec cette réforme institutionnelle, la CEEAC est désormais à la croisée des chemins. En effet, l’avenir de nos Etats sera déterminé par les décisions que nous prendrons aujourd’hui. Oui, et je le dis avec force, nous sommes à la croisée des chemins», a déclaré Ali Bongo pour qui, «la seule voie capable de rendre effective l’intégration de l’Afrique centrale est celle favorisant la construction d’une communauté de destin solidaire pour les peuples de notre Région».

Félicitant l’institution de cette première Journée comme symbole de cette organisation, au même titre que le sont le drapeau, la devise et l’hymne, il a indiqué que cela devrait «nous amener à résolument tourner nos regards vers un horizon meilleur, afin de nous engager vers l’Intégration régionale que nous voulons».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ho chi linge dit :

    De quoi parle t’il,il semble en suspension par apport à l’ensemble du pays comme toujours (depuis 2009).

  2. Ho chi minh dit :

    De quoi parle t’il,il semble en suspension par apport à l’ensemble du pays comme toujours (depuis 2009).

  3. Serge Makaya dit :

    Sylvia Valentin et Nourredine Valentin, ainsi que ceux qui vous soutiennent (France et Maroc), c’est triste ce que vous faites depuis la mort d’Ali Bongo en octobre 2018. Continuez de jouer avec vos sosies.

    Un ami français, ancien comme moi aux renseignements, me l’a encore confirmé: Ali n’est plus de ce monde depuis octobre 2018. Vous perdez votre temps. Et dus à Nourredine ton fils adoptif de MERDES qu’il ne sera jamais président du Gabon. Jamais !! A Ntare Nzame !! Idem pour Junior Sassou. Le pouvoir des Bongo, c’est terminé.

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