Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le mandat d’Ali Bongo s’achèvera bientôt. Conformément au Traité révisé, la présidence sera transmise en novembre 2020 à Denis Sassou NGuesso, lors de la 18e session ordinaire des dirigeants de la Communauté.


Le président gabonais passera le témoin à son homologue congolais en novembre prochain. © D.R.

 

La 17e  session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenue, par visioconférence, le 30 juillet. Elle a réuni 9 chefs d’Etat, 2 représentants de chefs d’Etat, le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, ainsi que 2 invités spéciaux, Moussa FAki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine (UA) et François Lounceny Fall, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca).

Présidée par Ali Bongo, président en exercice de la CEEAC, la Conférence a adopté 12 décisions majeures. Celles-ci concernent la stratégie de prévention et de lutte contre le terrorisme en Afrique centrale ; la création de l’Académie régionale d’aviation civile en Afrique Centrale. Le Plan d’action régional de réduction des émissions de CO2 issue de l’aviation internationale en Afrique centrale, la Convention pour la prévention et la résolution pacifique des conflits liés à la gestion des ressources en eau partagée de l’Afrique Centrale ont été également adoptées.

La Conférence a aussi acté les lois types relatives aux télécommunications, technologies de l’information et de la communication (TIC), à la cybersécurité et du cadre réglementaire d’interconnexion transfrontalière des Etats membres de la CEEAC. Il en est de même en ce qui concerne le Plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale (PACDICE-AC), du Cadre institutionnel de sa mise en œuvre et du projet de renforcement des capacités en élaboration des projets.

A ces décisions s’ajoutent l’adoption de la Politique genre de la CEEAC et son plan d’action ; l’adoption du Plan d’action régional de la CEEAC pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 des Nations unies et connexes sur les Femmes, Paix et Sécurité. L’adoption de la Stratégie régionale de la Communauté quant à la riposte face au Covid-19 et l’adoption de la Déclaration de Brazzaville sur la mise en œuvre du programme de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) d’identification des voyageurs (TRIP) font également partie des mesures prises par les chefs de l’Etat.

Ces derniers ont décidé de tenir leur 18e session ordinaire en novembre 2020 à Libreville au Gabon. «A cette occasion, la présidence en exercice de la Conférence sera transmise à la République du Congo, conformément aux dispositions pertinentes du Traité révisé», informe le communiqué final des travaux. En clair, Ali Bongo passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou NGuesso. Par ailleurs, la 17e Conférence des chefs d’Etat de la CEEAC a décidé d’apporter son soutien au Rwanda pour la candidature du Dr Emmanuel Ugirashebuja, au poste de Juge à la Cour internationale de justice.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Biyoghe Armand dit :

    Expliquez-nous comment ça va se faire. On ouvrira son cercueil ? Mais, enfin, tout ce mensonge pourquoi ? Pour conserver uniquement le pouvoir ? Seigneur, c’est quoi cette folie des hommes avec le pouvoir, l’argent, la domination sur les peuples… C’est quoi ça Seigneur ? On est vraiment fatigué de ça.

    Un pays n’est pas obligé d’être gouverné par un seul individu. Un pays peut être géré, gouverné par une équipe de 3 ou 5 personnes qu’on appellera équipe gouvernementale, et qui n’a absolument rien à voir avec les ministres qui gèrent chacun un ministère.

    Ce qu’ j’essaye de faire comprendre c’est que le système présent d’un SEUL PRÉSIDENT ne va pas pour l’Afrique. A revoir la copie.

    • Ondo dit :

      Tout EXCÈS est effectivement NUISIBLE pour sa propre santé et celle des autres. Y COMPRIS DONC L’EXCÈS DE POUVOIR. Mais qui place ces présidents que le peuple n’a JAMAIS voté ? Je suppose que vous connaissez déjà la réponse. Et ce sont les mêmes qui vous diront qu’ils ne s’immiscent pas dans nos problèmes, et dire que ce sont eux qui les créent. J’ai cité : la F…..

  2. Serge Makaya dit :

    Le docteur Mengara Daniel du BTP et le père Paul Mba Abessole ont fait il y a peu de temps des POSTS. Le docteur Mengara Daniel parlait même de soulèvement populaire je crois. Un soulèvement sans dégât. Et ke père Paul Mba Abessole proposait aussi une sortie de crise pour le Gabon.

    C’est bien. Félicitations à tous les deux. Mais les discours c’est bien. Kes appliquer c’est autre chose. Il ne suffit pas de nous inviter (peuple gabonais) à marcher pacifiquement. On peut le faire, mais pas sans vous. On a besoin aussi de votre présence pour ces marches mêmes pacifiques.

    Ce régime de VOYOUS (actuellement Sylvia et Nourredine Valentin… les Bongo ont disparu pour moi) peut faire quoi si l’ensemble de la classe politique de gauche comme de droite, opposants et de la majorité voulant mettre fin à cette mascarade, décidait de marcher ENSEMBLE pour mettre FIN à cette mascarade, mettre FIN à ce mensonge sur Ali Bongo ?

    Essayez d’imaginer Jean Ping avec Paul Mba Abessole marchant ensemble, et avec eux l’ensemble des premiers ministres qui sont encore en vie. Une marche pacifique avec toutes ces personnes politiques de tous bords… Que ça faire Sylvia Bongo ou Nourredine Bongo (ce stupide jeune homme sans avenir) ?

    On peut facilement METTRE FIN à ce régime pourri. Mais nous devons tous avoir le même discours, la même approche, la même finalité: METTRE FIN à ce régime corrompu.

    Nous pouvons le faire. Moi j’y crois. Mais les discours de certaines personnes comme ke docteur Mengara Daniel ou le Père Paul Mba Abessole ne suffisent plus si eux mêmes n’accompagnent pas le PEUPLE.

    Le peuple gabonais à besoin de vous aussi pour une marche pacifique. C’est vous qui devriez montrer l’exemple. C’est vous qui devriez occuper le premier rang de cette marche pacifique.

    Je voudrai continuer à croire à la libération totale du Gabon. Mais elle ne pourra se faire qu’avec le soutien de tous.

    NB: bien sur que je me méfie aussi des fourbes comme Jonas Moulenda, Bily By Née ou Frank Nguema et bien d’autres. Les fourbes n’ont pas leur place dans cette libération totale du Gabon.

    Serge MAKAYA.

    • SERGE MAKAYA dit :

      Ceux qui se sentent LEADERS pour la délivrance du Gabon sont écoutés. Mais ils doivent aussi accompagner le PEUPLE dans le COMBAT. Autrement dit : il ne suffit pas de dire « FAITES », mais plutôt « FAISONS ».

      Et je repends ce que je disais il y a quelques jours : ce combat ne se gagnera JAMAIS en travaillant en SOLO comme font BEAUCOUP : Thibaut Adjatys – Laurence Ndong – Dr Daniel Mengara – Etc… On ne gagnera JAMAIS à libérer le Gabon en travaillant en SOLO. C’est l’UNION qui nous fera GAGNER ce COMBAT. L’UNION fait la FORCE.

      Si toute la CLASSE DE L’OPPOSITION GABONAISE ÉTAIT RESTÉE SOUDÉE AUTOUR DE JEAN PING DE 2016 A MAINTENANT, LE GABON SERAIT DÉJÀ EN TRAIN DE SE LIBÉRER. MOI JE VAIS TOUJOURS PRÔNER L’UNION.

      Si cette UNION n’existe PAS, nous resterons avec les Bongo, pardon, les Valentin voulais-je dire pour encore 100 ans.

      NB : ce sont les Valentin qui sont désormais aux commandes du Gabon. Et quand j’écris les Valentin, je fais allusion à la famille du père et de la mère de Sylvia Valentin qui est arrivé au bout de ce qu’elle cherchait depuis longtemps : le POUVOIR.

      • SERGE MAKAYA dit :

        Je viens ajouter ceci : ce combat pour la libération du Gabon, je ne le fais plus pour MOI, mais plutôt pour mes enfants et petits enfants. Ils ont BESOIN de sen sentir dans un pays de liberté, un pays où ils vont jouir des richesses qui s’y trouvent en tant que Gabonais. C’est pour ça que je me bats pour libérer mon pays du bongoisme-Valentisme.

      • moundounga dit :

        Bjr. Essayez d’imaginer Jean Ping avec Paul Mba Abessole marchant ensemble, et avec eux l’ensemble des premiers ministres qui sont encore en vie. Une marche pacifique avec toutes ces personnes politiques de tous bords… Que ça faire Sylvia Bongo ou Nourredine Bongo (ce stupide jeune homme sans avenir) ? JE VALIDE CETTE PROPOSITION. En effet, cette union sacrée de nos papas, oncles et autres qui ont lutté ) « leur manière » à la pacification du Gabon est incontournable. Derrière eux nous serons forts et libérateurs. Vive le Gabon. Amen.

  3. ULIS dit :

    Deux criminels : Sassou Nguessou et le défunt BOA.

    Junior Sassou Nguessou que vous voulez faire président du Gabon n’a pas encore du SANG (peut-être) dans les mains, tout comme son grand père Omar Bongo ne les avait pas aussi au début de sa fonction présidentielle (1967) qui nous a été IMPOSÉE par le Quai d’Orsay.

    NOUS NE VOULONS NI DES BONGO, NI DES SASSOU. ET ON AJOUTE AUSSI : NI LES VALENTIN.

  4. SERGE MAKAYA dit :

    LIBÉRONS LE GABON POUR NOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS. ILS FAUT QU’ILS VIVENT HEUREUX DANS CE PAYS EXTRÊMEMENT RICHE, SANS PLUS JAMAIS CONNAITRE LES SOUFFRANCES QUE NOUS AVONS CONNUES AVEC LES BONGO ET… MAINTENANT LES VALENTIN. C’EST LE PLUS DES CADEAUX QUE NOUS POUVONS LEUR OFFRIR. ILS NOUS EN SERONT TRÈS RECONNAISSANTS. CROYEZ-MOI…

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