Si le Gabon a récemment bénéficié de la levée des sanctions de la CEEAC après avoir menacé à demi-mot de ne plus payer ses cotisations, l’Angolais, président de la commission, n’a pas échappé aux remontrances des ministres de la Communauté à l’occasion d’un huis clos le week-end dernier en Guinée équatoriale. Il est en sursis.

Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC. © SOPA Images

 

Il est parvenu à sauver sa tête. En échange, Gilberto da Piedade Verissimo a hérité d’une liste de tâches à accomplir, toutes relatives aux missions qu’il était censé remplir à la tête de la Commission de la CEEAC depuis son arrivée en 2020. S’il s’agit d’«une façon de diluer la motion de carence» dont il a fait l’objet récemment, risquant ainsi son poste, un responsable de la Communauté a confié à RFI que l’Angolais, vivement critiqué pour son management par ses collaborateurs à Libreville, est en sursis. 

La radio française révèle en effet que le président de la Commission de la CEEAC a eu droit à un huis clos au cours duquel il aurait été «sévèrement rappelé à l’ordre et reprimandé». La réunion aurait eu lieu peu avant leur rencontre des chefs d’État qui, à leur tour, l’auraient également «averti», en dehors de la Guinée équatoriale et de l’Angola, son pays d’origine.

Si Gilberto da Piedade Verissimo a réussi à conserver son poste, il lui aurait néanmoins été indiqué de répondre aux attentes de ses «patrons» de la Communauté dans un délai raisonnable. D’autant plus que, selon certains, la motion de carence à son encontre «reste sur la table». L’exécution de sa feuille de route est attendue dans les prochains mois s’il ne veut pas être contraint de démissionner.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Voila quelqu’un qui voulais masquer ses « carences » en bafouant la dignité des gabonais par une pseudo affaire d’immobilier. Couplé avec ses limites managériales, la sortie était la seule voie pour ce Monsieur. Irréversible. Amen.

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