Chaire Icesco-UOB : Rencontre entre Ramata Almamy Mbaye et les coordinatrices à Libreville

Dans la foulée du récent séjour à Libreville du directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), la cheffe du Secteur des sciences humaines et sociales de cette organisation, Ramata Almamy Mbaye, en a profité pour deviser avec la coordination de la chaire Icesco «femmes, filles et société» logée à l’Université Omar-Bongo (UOB). Ce, d’autant plus qu’elle se propose d’offrir un master sur les questions féministes et de réaliser un répertoire national sur le féminisme : politique, militantisme et recherche.

Ramata Almamy Mbaye, Léa Zame Avezo’o (de gauche à droite) et leurs collaborateurs, à Libreville. © D.R.

Présente, à Libreville du 9 au 12 janvier dernier, dans la délégation du directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), le Dr Salim M. AlMalik, qui a été reçu par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la cheffe du Secteur des sciences humaines et sociales de cette organisation islamique, Ramata Almamy Mbaye, a eu une rencontre avec le directoire de la chaire Icesco «femmes, filles et société» installée à l’Université Omar-Bongo (UOB). Avec cette Coordination dirigée par la professeure Léa Zame Avezo’o-Alexandre accompagnée de ses adjointes Emma Mangouadi-Mouleba et Judith Doutsona, il était question d’examiner les contours de réalisation et d’exprimer la disponibilité à accompagner les projets de cette Chaire consacrée à l’amélioration de la condition des filles et des femmes au Gabon.

 La Chaire Icesco «femmes, filles et société», s’inscrivant dans l’agenda 2023-2027, intégrant plusieurs projets de programmes de coopération entre le Gabon et l’Icesco, formalisés dans un accord signé, le 21 décembre 2022, a été lancée en avril 2023 à l’Université Omar-Bongo. Son objectif : contribuer à la construction de sociétés égalitaires et pacifiques en promouvant l’enseignement, la formation et la recherche sur le genre en général. La rencontre entre Ramata Almamy Mbaye, Léa Zame Avezo’o, Emma Mangouadi-Mouleba et Judith Doutsona a donc été une opportunité pour échanger et plancher sur la meilleure manière d’aboutir à de meilleurs résultats.

 Ce qui a permis à la directrice du secteur des Sciences humaines et sociales à l’Icesco de présenter à l’équipe, ses félicitations pour le lancement de ce projet, et d’exprimer sa disponibilité à les accompagner, en tenant compte notamment des spécificités nationales. Par ailleurs, madame Ramata et les Coordinatrices de la Chaire ont échangé sur d’autres points concernant le programme d’activités pour l’année 2024 ; la mise en œuvre d’une stratégie commune pour un meilleur impact sur la société.

© D.R.

«Construction des sociétés égalitaires et pacifiques»

Lors de la mise en place de cette Chaire, la Coordinatrice avait faisait savoir qu’elle «contribue, dans les États membres de l’Icesco et plus précisément dans ceux appartenant à la région Afrique, à la construction des sociétés égalitaires et pacifiques». Ce, «en promouvant l’enseignement, la formation et la recherche-action sur le genre en général et sur la condition et les droits des filles en particulier».

 Dans ce contexte, la chaire s’investira également dans le conseil et l’accompagnement du gouvernement dans l’élaboration des politiques publiques sur le genre, les droits des filles et des femmes, le renforcement des capacités des agents publics sur les questions de genre et celles des organisations des filles et des femmes dans leur structuration et leur fonctionnement.

 4e chaire qu’abrite l’UOB, la Chaire Icesco «femmes, filles et société», est socle de collaboration entre universitaires et chercheurs, agents publics et leaders de défense des droits des femmes et des filles, dans la construction des sociétés égalitaires. Elle compte déjà en son sein, outre ceux du Gabon, des universitaires et chercheurs de cinq autres pays, à savoir : la République Démocratique du Congo, le Togo, le Sénégal, le Cameroun et la Côte-d’Ivoire.