Selon le rapport sur l’état du climat en Afrique en 2019, une publication  coordonnée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), en Afrique, le changement climatique menace de plus en plus la santé humaine, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et le développement socio-économique.

En Afrique, le changement climatique menace de plus en plus la santé humaine, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et le développement socio-économique. © D.R

 

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a lancé le 26 octobre, le premier rapport sur le climat en Afrique. Il s’agit d’une publication inter-organisations qui interpelle sur l’urgence d’une action climatique en Afrique et fait le point sur les capacités actuelles, face aux risques de plus en plus importants.

En effet, en Afrique, l’année 2019 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais constatées. Cette tendance devrait se poursuivre. Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Afrique a progressé de manière comparable à celui de la plupart des autres continents, et donc légèrement plus rapidement que la moyenne mondiale.

Selon les conclusions de cette étude qui évalue l’impact du changement climatique dans plusieurs secteurs en Afrique, notamment sur le niveau de la mer et l’érosion côtière, la sécurité alimentaire, la santé et l’économie, «le changement climatique a un impact croissant sur le continent africain. Il frappe plus durement les plus vulnérables et accroît l’insécurité alimentaire, les déplacements de population et les pressions exercées sur les ressources en eau».

Pour s’adapter à cette nouvelle donne et créer les conditions d’une bonne résilience ,«les données scientifiques sur le climat représentent un pilier du renforcement de la résilience, une pierre angulaire de l’adaptation au changement climatique, ainsi qu’un terreau fertile pour les moyens d’existence et de développement durable» Sous ce regard, c«rapport sur l’état du climat en Afrique a donc un rôle essentiel à jouer, notamment pour étayer les mesures que nous prenons afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 pour l’Afrique », a expliqué la Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union africaine, Josefa Leonel Correia Sacko.

 

 
GR
 

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