Les chantiers de Barracuda, Akournam, Alenakiri, Igoumie et PK 5 faisant partie du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) ont été visités le 12 novembre par une délégation conduite par le ministre en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Objectif : se rendre compte du niveau d’avancement du chantier et tenir compte des doléances sur le terrain.

La délégation du ministre d’État, en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, écoutant les explications des techniciens du PIAEPAL. © Gabonreview

 

Engagé à apporter des solutions concrètes aux problèmes d’accès à l’eau potable dans le Grand-Libreville et à l’intérieur du pays, le gouvernement a récemment lancé le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), réalisé avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD). Depuis lors, le ministre en charge des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, multiplie les descentes sur les chantiers. Il s’est rendu sur plusieurs chantiers du Grand-Libreville, le 12 novembre, afin s’enquérir de l’état de l’exécution des travaux.

A Barracuda, Akournam, Alenakiri, Igoumie et au PK 5, les problèmes sont sensiblement les mêmes sur le terrain. «Nous sommes là précisément au PK5 là où se trouve l’un des plus gros ouvrage et nous constatons avec satisfaction l’avancée significative de ce chantier en dépit de quelques lenteurs liées aux validations techniques», a déclaré le ministre délégué auprès du ministre des Ressources hydrauliques, Sévérin Mayounou. «La construction d’un tel ouvrage nécessite beaucoup de minutie. L’équipe qui est chargée de ces travaux prend aussi du temps et s’il y a des non-conformités, tout de suite, il faut arrêter, il faut parfois même arriver à casser et à recommencer à zéro». Dans l’ensemble, il assure que «c’est un chantier qui va bon train» et espère que le retard sera rattrapé.

«Là où il y a de l’eau, il y a la vie et là où il y a de l’énergie, il y a la vie»

En images, quelques étapes de la tournée sur les chantiers. © Gabonreview

Le projet permet le renforcement et l’extension du réseau d’eau potable du Grand-Libreville comprenant les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et  Ntoum. Ce qui devrait stopper le stress hydrique que vivent les populations de ces zones. «Du point de vue de l’ensemble des activités, ce projet reste l’un des plus performants que la Banque ait fait au Gabon. Y a-t-il des problèmes ? Oui ! De quel ordre, c’est de l’ordre technique. Par exemple, à Midoumbé, nous tirons des dizaines de kilomètres. Tout d’un coup, le maire vient de dire «si vous tirez juste 500 m de plus, vous allez donner accès à des centaines de personnes en plus». Nous sommes là aussi pour écouter les doléances», a déclaré le représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko.

Devant bénéficier à 350.000 personnes, ce projet d’un coût de de 77 milliards de francs CFA et d’une durée de 32 mois, consiste en la réfection, le renforcement, la pose de nouvelles conduites et l’extension du réseau. «J’ai pu constater l’effectivité des travaux concernant le programme PIAEPAL qui concerne l’amélioration de l’adduction d’eau auprès de ménages de notre province. C’est une réalité manifeste. Les projets ont été lancés, ils sont en cours», a déclaré le gouverneur de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba.

Pour elle, les problèmes techniques sont normaux et arrivent dans la réalisation des programmes et des projets. «Ces retards vont être résorbés et les travaux vont être relancés pour qu’ils puissent être livrés à terme», a fait savoir le gouverneur qui insiste sur le fait que «là où il y a de l’eau, il y a la vie et là où il y a de l’énergie, il y a la vie». «Et c’est aussi l’économie qui avance parce que ce sont les populations et notamment les ménages qui font l’économie d’un pays», a renchéri Marie Françoise Dikoumba, félicitant toutes les parties pour cette initiative.

 
GR
 

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