Les encadreurs du pré-primaire membres de la Conasysed ont initié, le 26 février 2015, un sit-in au ministère de l’Éducation nationale. Objet : s’enquérir de l’état d’avancement de leurs dossiers d’intégration à la Fonction publique.

Les encadreurs du pré-primaire autour de leur délégué, Simon Edzo. © Gabonreview

Les encadreurs du pré-primaire autour de leur délégué, Simon Edzo. © Gabonreview

 

Pendant que certains enseignants attendent le payement de la Prime d’incitation à la performance, ceux du secteur pré-primaire ont choisi d’élire domicile au ministère de l’Éducation nationale pour mieux se faire entendre et amener les responsables de ce département à mesurer les difficultés liées à leur statut précaire. «Nous sommes là pour nous enquérir de l’avancement de nos dossiers d’intégration. Il y a trois semaines on nous avait promis que les premiers salaires tomberont fin février, nous sommes le 26 et jusque-là, aucun salaire n’est tombé, aucun poste budgétaire n’a été attribué. Nous aimerions savoir à quel niveau ça bloque», a déclaré le délégué général de la Conasysed, Simon Ndong Edzo.

Manifestants dans l’enceinte du ministère de l’Education nationale. © Gabonreview

Manifestants dans l’enceinte du ministère de l’Education nationale. © Gabonreview

Pour espérer obtenir satisfaction, Simon Ndong Edzo et ses camarades ont opté pour l’usage du vuvuzela et des sifflets mettant en mal la quiétude des lieux. «Nous faisons autant de bruit parce que nous sommes dépassés et cela pour mieux nous faire entendre», a-t-il souligné. Une stratégie qui n’a pas manqué de susciter l’ire des riverains de l’avenue du Général de Charles de Gaulle.

Ainsi, pour mettre un terme à ce tintamarre et vider les manifestants du ministère, les responsables des lieux ont sollicité les forces de police. Pour cette fois, le ministre a eu droit à un attroupement de personnes révoltés et téméraires, décidées à aller au bout de leur logique de revendication. «Nous avons été chassés au ministère de la fonction publique. Ici nous sommes chez nous et nous n’irons nul part avant qu’on nous montre nos fiches bleues signées», a lancé l’une des manifestantes.

 

 
GR
 

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