En grande difficulté financière, le Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori a voté un budget prévisionnel de 7,7 milliards de francs CFA pour l’exercice 2024. Le gouvernement assure déjà que cet établissement bénéficie d’une attention particulière de la part du CTRI et de son chef de file, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le médecin général Jean Essono Engueng, président du Conseil d’administration du CHU Mère-Enfant de Libreville. © Gabonreview (capture d’écran)

 

En dépit du semblant d’intérêt accordé par l’ancien régime, particulièrement l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba, le CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori de Libreville n’avait vraiment jamais bénéficié d’un budget conséquent censé lui permettre de fonctionner convenablement et donc d’assurer la qualité des services attendue par les populations. Pour preuve, alors que ses besoins sont estimés à 8 milliards de francs CFA par an, l’établissement ne recevait de l’État que 1 milliard de francs. L’hôpital était contraint de chercher le reste pour survivre. Les choses devraient bientôt changer.

Pour son tout premier Conseil d’administration tenu mercredi 20 décembre, le CHU a voté un budget prévisionnel de 7,7 milliards de francs CFA pour l’exercice 2024. Selon le médecin général Jean Essono Engueng, PCA, ce budget permettra à la structure publique de poursuivre ses activités dans de meilleures conditions, tout en procédant à quelques investissements utiles pour son développement. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) y tient.

«Cet hôpital est pour les autorités gabonaises, en tête desquelles le chef de l’État, quelque chose de très précieux. Nous comptons sur cet hôpital pour tirer vers le haut la prise en charge de la mère et de l’enfant», a déclaré le Pr Adrien Mougougou, ministre de la Santé et des Affaires sociales, dont l’ambition est de faire mentir l’idée selon laquelle au Gabon, les meilleurs soins ne sont offerts que dans les structures hospitalières privées. «Dans cet hôpital, il y a tout pour qu’un directeur général d’une grande entreprise ou même un ministre soit correctement pris en charge», a défendu le membre du gouvernement au terme des travaux.

 

 
GR
 

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