Les personnels du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) affiliés au Syndicat national des personnels de santé (Synaps) menacent d’entrer en service minimum dès la semaine prochaine si leurs revendications liées, entre autres, aux avancements, au paiement des gardes effectuées en juillet 2021, à l’apurement de la dette vis-à-vis de la CNAMGS et à l’absence de certains outils et consommables permettant une meilleure prise en charge des patients ne sont pas prises en compte cette semaine.

Le Synaps-CHUO menace à nouveau d’entrer en grève (photo d’illustration). © Gabonreview

 

Aubain Kassa l’assure le CHUO est un des établissements hospitaliers de la capitale les moins coûteux. Seulement, le secrétaire général d’antenne du Synaps à Owendo regrette que les populations n’en profitent pas convenablement en raison des difficiles conditions de travail auxquelles les personnels de cet hôpital sont soumis.

«Nos conditions de travail ne nous permettent pas de répondre aux besoins des usagers. Nous réclamons que l’on nous mette dans de meilleures conditions de travail. Nous donnons une semaine à la tutelle pour répondre à nos préoccupations. Si nous n’obtenons pas gain de cause, nous entrerons en service minimum», prévient le syndicaliste relayé ce mercredi 15 septembre par le quotidien L’Union.

Les attentes des membres du Synaps exerçant au CHUO sont de divers ordres. D’abord du point de vue administratif, ils réclament des avancements pour certains fonctionnaires, l’intégration de plusieurs stagiaires et une nouvelle opération de recrutement pour soutenir les effectifs actuels. Du point de vue de leurs émoluments et de leur assurance, ils réclament le paiement intégral des quoteparts et des primes de garde de juillet 2021 ainsi que l’apurement de la dette vis-à-vis de la CNAMGS. La réhabilitation du scanner et la fourniture en consommables (blouses, gants, seringues, etc.) figurent également parmi leurs attentes.

 

 
GR
 

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