Trois mois après son cri de détresse aux allures de coup de gueule, l’acteur de cinéma et du petit écran de 65 ans, Adrien James Prince de Capistran dit «Oncle Didine» a reçu cette semaine une visite à son domicile du ministre de la Culture et certains de ses collaborateurs.

Oncle Didine (à gauche) s’exprimant sur la visite du ministre de la Culture (à droite). © Gabonreview/capture d’écran

 

Il était temps ! À 65 ans, Oncle Didine semble sur le point de bénéficier de la reconnaissance officielle de son pays pour l’ensemble de sa carrière commencée il y a une quarantaine d’années. Cette semaine, l’acteur de cinéma et du petit écran a reçu la visite à son domicile du ministre de la Culture et des Arts André Jacques Augand qu’accompagnaient certains de ses collaborateurs, eux-mêmes acteurs culturels.

Se disant surpris et honoré du déplacement effectué par le membre du gouvernement, Adrien James Prince de Capistran n’a pas reconnaître qu’il s’agit d’«une grande première» pour lui qui s’est jusqu’ici considéré comme «un paria» dans son propre pays, du fait du peu d’intérêt accordé par les autorités gabonaises à sa personne, y compris lorsqu’il est tombé gravement malade il y a quelques mois. Invité dans l’émission Gab’Kulture en octobre 2023, l’acteur de la série télévisée L’auberge du salut (1992-1993) s’était en effet confié sur sa mise à l’écart et le ressentiment qu’il en éprouvait. Aujourd’hui, il semble croire en un avenir moins douloureux avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Aussi, est-il convaincu qu’André Jacques Augand «est en train d’écrire une page que personne d’autre n’aura écrite au ministère de la Culture et des Arts». Le comédien qui se dit autodidacte a dit souhaiter de ce fait que le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et ses proches collaborateurs «lui permettent d’œuvrer en symbiose avec tout le CTRI» pour le rayonnement de la culture gabonaise, en commençant par une véritable prise en considération des attentes des artistes et des acteurs culturels.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Pourquoi pas une journée dédiée à l’artiste gabonais, au lieu de procéder par reconnaissance individuelle. Amen.

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