Au Gabon où le climat sociopolitique ne cesse de s’alourdir du fait des mesures anti-covid prises par le gouvernement, le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC) qui dit comprendre les préoccupations du gouvernement pour lutter contre cette pandémie, propose à tous les Gabonais une paix de braves soutenue par un contrat ou un pacte social.

Le secrétaire exécutif du BDC propose une paix des braves au Gabon. © D.R.

 

«Les moments d’incompréhensions que traverse notre pays n’ont pas de raison d’être», a estimé lors d’une déclaration ce 22 février, le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), un parti de la majorité au pouvoir. Pour Guy-Christian Mavioga, ces incompréhensions qui engendrent dans l’ensemble du pays des mouvements déplorables, entrainant jusqu’à la perte de vie de certains  et de nombreux blessés «ne peuvent plus continuer, au nom de l’amour de la patrie, au nom de l’amour du prochain et surtout au nom de l’amour du bien commun». «Ressaisissons-nous et soyons vigilants pour éviter les pièges du malin. C’est un conseil de la sagesse universelle et infinie pour chacun d’entre nous», a-t-il suggéré.

Estimant que la santé n’a pas de prix, Guy-Christian Mavioga invite les Gabonais à comprendre les préoccupations du gouvernement pour lutter contre le Covid-19 «notre ennemi commun». Considérant tout aussi que la paix, la sécurité et un avenir en confiance sont des éléments fondamentaux de toute vie, il assure que «la paix aussi n’a pas de prix et là, le gouvernement devrait tout de même comprendre les préoccupations du peuple accablé par la faim ; le chômage et bien d’autres maux». Pour lui, tous les évènements de ces derniers temps dans le pays sont le fruit d’une véritable crise de confiance qui ne cesse de ronger le vivre ensemble entre gouvernants et gouvernés.

Appel à la paix des braves

«Plus personne ne  fait confiance à l’autre, c’est gravissime et nous devons ensemble exorciser ce manque de confiance réciproque pour reconstruire un avenir en toute confiance aux fins d’éviter toutes formes de cataclysmes et de calamités dans notre Gabon», s’est-il attristé. Ce dernier rappelle qu’avec l’arrivée au pouvoir Ali Bongo en 2009, la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) prenait l’engagement d’«agir ensemble pour construire l’avenir du Gabon en toute confiance». Ce qui aujourd’hui encore, implique l’exercice d’une démocratie consensuelle ou participative en toute circonstance. «C’est fort donc de cette philosophie politique, imprimée fortement par Ali Bongo Ondimba et renforcée par son rêve d’égalité de chances en 2016, que je propose au nom du BDC une paix de braves à tous les Gabonais, soutenue par un contrat social ou un pacte social», a-t-il déclaré.

L’idée pour Guy-Christian Mavioga qui appelle à faire du Corps social gabonais une priorité, est d’«avoir le courage d’agir ensemble pour corriger les fractures sociales aigües au bénéfice de la cohésion sociale d’une part et au bénéfice de la cohésion nationale d’autre part, mais renforcée par l’unité, le respect de tous, le respect des institutions républicaines, spirituelles et traditionnelles». «Il n’est jamais trop  tard pour  faire  bien», a lancé le fervent défenseur d’Ali Bongo qui plaide pour que le vivre ensemble ne soit en péril. «Aussi, souvenons-nous, aucune Nation au monde ne s’est construite dans la division et dans la haine» a-t-il conclu, souhaitant que Dieu accorde la plénitude de sa sagesse «car les personnes sages bâtissent et les insensées détruisent».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Depuis 50 ans les mêmes balles de vempires et paix de brave qui ne servent qu’à consolider le pouvoir maléfique des Bongos? La paix durable c’est ce qu’on veut, elle passe par la fin du régime criminel des Bongos.

  2. Julien N'goua dit :

    Une vraie paix durable au Gabon doit passer par le départ, non pas seulement d’Ali Bongo, mais aussi de toute sa famille, du pouvoir au Gabon. Pourquoi ? Parce que, aucun Bongo (Omar – Ali) n’a gagné une seule élection présidentielle. Que cette famille disparaisse se la vie politique gabonaise pendant au moins un siècle. Après, on verra…

  3. Lavue dit :

    C’est encore qui ce comédien? Ou plutôt ce charlatan?

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