Organisé sur une plage de Libreville depuis le 28 juillet, le premier Symposium International de Sculpture sur bois s’est achevé le 10 août 2012 par un vernissage officiel au Musée national des arts et traditions.

Vernissage du premier Symposium International de Sculpture sur bois de Libreville - © François Ndjimbi/Gabonreview.com

Organisé par le ministère de la Culture dans le cadre des rencontres culturelles de Libreville, le premier Symposium international de sculpture sur bois s’est achevé le 10 août 2012. Toutes les œuvres d’art qui ont été réalisées sur le front de mer, entre le lycée national Léon Mba et l’Okoumé Palace depuis le 28 juillet, ont été ramenées au Musée national des arts et traditions de Libreville où avait lieu la cérémonie officielle de clôture. Celle-ci s’est terminée par un vernissage de l’exposition donnant à voir les œuvres réalisées.

Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et une bonne partie de son gouvernement, notamment Séraphin Moundounga, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et technique et de la Formation professionnelle, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, et Ernest Walker Oninwin, ministre délégué en charge de la Culture, ont donné un éclat particulier à la cérémonie et surtout démontré qu’au Gabon, l’art et la culture ne sont pas de simples accessoires.

Séraphin Moundounga s’est félicité de ce que ce symposium ait été «une occasion de créativité mais aussi un moment d’inter-culturalité sur le chemin d’une nécessaire trans-culturalité que doit promouvoir le dialogue des cultures et des civilisations.» Presque philosophe de l’art, il a parlé d’œuvres «d’une grande qualité esthétique et d’une haute ingéniosité», indiquant que «ce sont l’inspiration et le talent qui ont émergé pour sublimer la rencontre entre l’artiste et le bois. Un moment essentiel consacré à la matière bois, pour lui donner toute sa vitalité à travers la source féconde de l’imagination et de l’imaginaire

Une quarantaine de personnes composant le comité d’organisation ont travaillé au succès de l’événement qui comportait des activités parallèles. Notamment, deux excursion ayant permis de faire découvrir aux artistes sculpteurs venus de l’étranger la densité de la forêt gabonaise, la richesse et la diversité culturelle du pays, et un atelier d’initiation artistique des jeunes au modelage, à la poterie, au design dont les travaux se sont tenus concomitamment sur le site du symposion.  Rappelant que la manifestation est une composante du programme dénommé «Les rencontres culturelles et artistiques de Libreville», Lambert Edou, le président du comité d’organisation de ce symposium, a salué «le professionnalisme dont ont fait preuve tous les quinze artistes sculpteurs pour la réalisation, avant le terme du délai exigé, des œuvres de grande qualité

Irène Le Goaster, seule artiste de sexe féminin ayant participé à la manifestation et qui s’est fait remarquer en réalisant d’énormes œufs stylisés, a lancé des félicitations «au comité d’organisation qui, avec beaucoup d’abnégation et de professionnalisme, a accompagné les artistes tout au long de cette rencontre.» L’artiste a gratifié le peuple gabonais d’un grand merci  «pour son chaleureux accueil et le partage de ses cultures et traditions.» Et de souligner que les artistes ayant participé à ce symposium émettent le vœu de voir cet événement se renouveler et «cette manifestation culturelle se perpétuer».

Les quinze ouvres ainsi créées seront insérées dans l’inventaire national des biens culturels qui vont alimenter le futur fonds d’art contemporain. Un plan de mise à disposition temporaire devrait amener ces œuvres dans différents édifices et certains lieux publics.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Boukoubi Maixent dit :

    Pourquoi les émergents sont comme ça ? Pourquoi mentent-ils sur tout ? Ernest Walker Onewin Jean-baptiste, le ministre délégué à la Culture, sait que bien qu’il y a déjà eu un symposium de ce type organisé pendant que lui était DG de la Culture et Pierre Amoughé Mba, ministre. Pourquoi fait-il dans la récupération bête et méchante ? Chacun se souvient que c’est durant ce symposium que les Gabonais avaient découvert Jean-Robert Su Megné du Cameroun. Les oeuvres de ce symposium sont visbiles comme devant la poste d’Akébé à Libreville. Le fait de cotoyer Ali Bongo frend-il fatement imposteur ? Le fait de cotoyer Ndongou rend-il fatalement menteur ? Le fait de cotoyer Accrombessi frend-il fatement usurpateur ? Le fait de cotoyer Billé By Nzé rend-il fatelement immoral ? Les émrgents n’ont peur de rien….. Ils mentent sur tout…. Quellle crédibilité accordée àç telles gens ?

  2. Hélène AKOULOU dit :

    J’ai suivi de près ce symposium et les artistes qui ont participé,ce fut une grande richesse d’échange, et de créativité.
    Ce que je pourrai ajouter, c’est qu’il serait important de continuer à suivre ces sculpteurs nationaux qui ont embelli la place Gabonaise par leur créativité et leur générosité .
    Effectivement, il y a des artistes aux talents sublimes et si peux connu,des créateurs aux grands cœurs vivant des difficultés profonde.Ils sont partis intégrantes de la culture et participe à l’embellissement du Gabon, à perpétuer la mémoire culturelle, je pense qu’il serait souhaitable de les aider à s’élever en les reconnaissant pour ceux qu’ils sont et représente, leur apporter un soutien pour l’amélioration de leur entrepreneuriat dans le domaine et aussi leur permettre de découvrir le monde afin d’échanger. Ils sont les ambassadeurs culturels Gabonais.

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