Alors qu’il avait porté sa fille aînée à la tête de son parti le 14 septembre 2019, en la nommant délégué général du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé semble regretter sa démarche. Dans une interview accordée au journal L’Aube, il a annoncé qu’il va virer intelligemment les petits farfelus de son parti parmi lesquels sa fille.

Jean-Boniface Assélé renvoie sa fille à la médecine. © D.R.

 

Nicole Assélé et son père sont-ils en froid ? La question a souvent alimenté les débats et aujourd’hui encore, elle est d’actualité. Dans une interview accordée au journal L’Aube, Jean Boniface Assélé qui se plaint des dysfonctionnements du parti dont il est le fondateur, torpille clairement sa fille. Alors qu’il l’avait porté à la tête de son parti le 14 septembre 2019, en la nommant délégué général du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), il la présente aujourd’hui comme le mal de ce parti de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE). Agé de 82 ans, le fondateur du CLR, l’homme qui avait pourtant accepté que son parti change de manager, ne compte pas se retirer de la vie politique et semble se sentir lésé par la nouvelle direction.

«Le CLR est un grand parti ! Je suis vivant, c’est moi qui ai fondé le CLR», a revendiqué Jean Boniface Assélé. L’année dernière déjà, il semblait livrer une bataille contre sa fille pour le contrôle du parti. Il l’avait suspendu pour une durée de 30 jours, assortie d’une demande d’explication pour avoir violé, avait-il expliqué, l’article 31 des statuts du CLR, en procédant à des installations des coordinations du parti à Libreville et à l’intérieur du pays. Alors que Nicole Assélé semble prendre à cœur son rôle de leader de ce parti politique, il assure que «ça s’agite aujourd’hui parce que j’ai voulu y amener Nicole, une de mes filles». Mieux, a-t-il lâché, «On a commencé à tourner autour d’elle pour lui gonfler la tête, oubliant que le CLR est mon parti».

«Je vais virer intelligemment les petits farfelus qui sont arrivés là et j’y mettrai de l’ordre», a affirmé Jean Boniface Assélé qui dit avoir appris que le parti qu’il a fondé est désormais divisé en clans. «Mais quand j’implantais le parti, mes enfants n’étaient pas là. Nicole faisait la médecine», a-t-il dit. «A l’allure où vont les choses, je vais lui dire : ma fille va faire la médecine, laisse la politique, laisse nous faire la politique qui n’est pas forcément bien», a-t-il conclu.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Il devrait se débarrasser déjà de lui-même ce pédophile récidiviste. Pitié!

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