SEEG : Cocobeach bientôt alimenté par le réseau électrique de Libreville

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient de procéder à l’installation d’un transformateur 20 KV/ 5,5 KV et à l’élagage des derniers kilomètres de la ligne HTA de la ville de Cocobeach.

Jean Paul Camus, directeur général de la SEEG, au centre. © D.R.

Sessions de communication avec les communautés locales de Cocobeach, et photo de famille. © D.R.

La finalisation des travaux de raccordement de l’axe Ntoum-Cocobeach au réseau interconnecté de l’Estuaire (Ric) vient d’être lancée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Pour s’assurer du bon déroulement et de l’effectivité des opérations, une délégation conduite par le directeur général de la SEEG, Jean Paul Camus, s’est rendue sur le terrain, le 5 août dernier.

Les travaux d’élagage ont débuté depuis le 1^er juin dernier, amorçant ainsi un chantier qui s’étend sur un linéaire d’environ 24 km. La première phase de ces ouvrages consiste au prolongement de la ligne HTA 20KV, à travers la construction d’un réseau aérien sur 3 km environ, entre la fin du réseau actuel et la centrale de Cocobeach. «Elle a pour but la réhabilitation du tronçon de ligne HTA hors tension de 21 km entre le village Libi et la fin du réseau actuel, ainsi que la construction et l’équipement d’un poste 20/5,5 kv à la centrale de Cocobeach», précise un communiqué de la SEEG. La seconde phase, quant à elle, permettra de raccorder au réseau électrique tous les villages situés sur le tronçon de la ligne aérienne HTA.

Ces travaux, démarrés il y a près de dix ans, puis arrêtés après avoir permis le raccordement des localités de Kango, Nzamaligué et les villages Akok, etc, devraient permettre, selon les responsables de la SEEG, de limiter les interruptions chroniques d’alimentation liées aux ruptures de la voie de communication et favoriser la mise à disposition d’une énergie propre (mix hydroélectricité et thermique gaz). «Le raccordement de la ville de Cocobeach au RIC de Libreville va rendre l’alimentation électrique de la commune moins dépendante de l’approvisionnement en gazole, une des principales causes de la dégradation du service public de l’électricité», assure le communiqué.