Le bureau exécutif de l’Association des Maires du Gabon se penche sur la «Communalisation du code forestier gabonais» du 28 au 29 mars 2024, dans le cadre d’une réunion extraordinaire à Libreville. Cette initiative vise à octroyer aux Communes un rôle central dans la gestion des ressources forestières, offrant ainsi de nouvelles opportunités de développement local.

Réuni à Libreville pour une réunion extraordinaire, le bureau exécutif de l’Association des Maires du Gabon se penche sur un sujet crucial : la «Communalisation du Code forestier gabonais». © GabonReview

 

Réuni à Libreville pour une réunion extraordinaire, le bureau exécutif de l’Association des Maires du Gabon se penche sur un sujet crucial : la «Communalisation du Code forestier gabonais». Cette démarche, initiée dans le cadre de la décentralisation de la gestion forestière, vise à donner aux Communes un rôle prépondérant dans l’exploitation et la valorisation des ressources forestières.

Sous la houlette de Jude Ibrahim Rapontchombo, président de l’Association, les participants examinent les implications de cette initiative pour les collectivités locales et les départements. Selon lui, il est primordial que les Communes gabonaises deviennent des acteurs majeurs aux côtés du gouvernement dans la gestion des produits forestiers, dans le but de favoriser un développement économique territorial équilibré.

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«Le projet de révision du Code forestier, voulu par les plus hautes autorités de la République, impose à chacun de s’exprimer sur cette thématique qui est soumise à notre examen, afin que les Communes du Gabon s’approprient ce levier, à l’effet d’être les potentiels décideurs à côté du gouvernement, dans l’intérêt des collectivités locales et départements, pour bénéficier de la gestion des produits halieutiques de la forêt», a souligné Jude Ibrahim Rapontchombo.

L’expert de l’Association internationale des Maires francophones (AIMF), Baudelaire Kemajou, souligne les nombreux avantages d’une telle démarche. La gestion décentralisée des ressources naturelles, le partage des revenus générés par les forêts entre les Communes et l’État, ainsi que la possibilité pour les Communes de valoriser les produits forestiers localement sont autant d’opportunités offertes par la communalisation du Code forestier.

En outre, la forêt gabonaise représente un potentiel majeur pour le développement local, que ce soit dans les domaines du tourisme, de l’économie, de l’environnement ou de l’énergie. Selon Kemajou, les Maires gabonais ont tout intérêt à intégrer cette richesse dans leurs politiques locales, car elle offre des perspectives prometteuses en termes de création d’emplois et de développement touristique.

À terme, les propositions élaborées par les Communes et les Départements seront présentées au gouvernement en vue de la révision du Code forestier gabonais. Cette démarche ambitieuse devra déboucher sur une gestion plus responsable et équitable des ressources forestières, plaçant ainsi les Communes gabonaises au cœur d’un développement durable et harmonieux.

 
GR
 

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