Le ministre de l’Économie numérique en séjour à Tchibanga a donné le top de la seconde édition du concours d’art oratoire en langue ypunu, le 28 juillet, sous le thème : « le mariage coutumier dans la société traditionnelle ypunu ».

Le concours d’art oratoire en langue ypunu devrait susciter davantage la vocation chez les jeunes d’aujourd’hui en perte de vitesse linguistique. © D.R.

 

Après le succès de la première édition, l’initiateur du concours d’art oratoire en langue ypunu, Jean Pierre Doukaga Kassa, a réitéré le challenge pour la promotion des langues vernaculaires, véhicules de l’expression de l’identité culturelle, des savoirs et des valeurs et des codes à travers l’oralité en général et du Ypunu en particulier auprès de la jeunesse de la province de la Nyanga.

Placée sous le thème : « le mariage coutumier dans la société traditionnelle ypunu », cette 2e édition du concours d’art oratoire qui connaîtra son épilogue en août prochain, enregistre la participation des orateurs de (18 à 45 ans) des 11 quartiers de Tchibanga. La finale de cette compétition, placée sous le haut patronage du président de la République Ali Bongo, opposera le vainqueur des éliminatoires du 2e arrondissement à celui du 1er arrondissement.

Jean Pierre Doukaga Kassa. © D.R.

«Ce concours est l’occasion de promouvoir nos langues vernaculaires, véhicules de l’expression de l’identité culturelle, des savoirs et des valeurs et des codes à travers l’oralité. Aussi, le concours d’art oratoire en langue ypunu devrait susciter davantage la vocation chez les jeunes d’aujourd’hui en perte de vitesse linguistique», a déclaré Jean Pierre Doukaga Kassa. Ce dernier souhaite inverser la tendance, à travers ce type d’exercice qu’il envisage soutenir au moyen d’un comité d’enseignants des langues locales, afin de faciliter la transmission du savoir-faire légué par les aïeux afin de véhiculer facilement les messages et surtout promouvoir le patrimoine culturel.

«La maîtrise de la parole disons-le, est un art qui commande des compétences en public. Et nos jeunes doivent se le réapproprier, car parler en public ne consiste pas seulement à dire ce que l’on a prévu de dire, mais à aller au-delà et surtout d’être persuasif en tenant compte du facteur temps. En effet, faute de temps, les orateurs ne parviennent toujours pas à développer un argumentaire complexe, étayer leurs propos. Or, ils doivent être percutants en quelques minutes. Ce qui commande de sortir de la grandiloquence, du bavardage, du brio ou de la récitation inutile. Et donc faire preuve d’éloquence » a souligné le ministre de l’Économie numérique.

 
GR
 

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