Très attendue, la première édition du Concours national des meilleurs élèves (CNME) se tiendra ce 31 juillet au sein des différents établissements retenus sur l’ensemble du territoire national. Seuls les élèves des classes intermédiaires sont concernés.

Seuls les élèves des classes intermédiaires composent dans le cadre du CNME. © Gabonreview

 

Encadré par l’arrêté n°0019/MESRSTTENFC du 24 février 2021 portant création, attributions et modalités d’organisation du Concours national des meilleurs élèves (CNME), cette compétition se tiendra pour la première fois ce 31 juillet, sur l’ensemble du territoire national. De Libreville à Port-Gentil, en passant par Ntoum, Ndjolé, Oyem, Léconi, Ndendé, Lébamba, Mabanda, Koulamoutou, Mekambo, Bolossoville ou encore Mitzic, les élèves retenus pour cette première édition composeront simultanément. Essentiellement, les élèves de classe de 6e, 5e, 4e, 2nd et 1e toutes séries confondues. Les élèves de 5e année du primaire, 3e et Tle qui participent eux aussi à ce concours, seront pour leur part évalués sur la base de leurs résultats aux examens. Notamment, le Certificat d’étude primaire (Cep), le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et le Baccalauréat (Bac), session 2021.

Tout champion sera un modèle pour la jeunesse, estime le ministère de l’Éducation nationale. D.R

Ainsi, entre les cris de joie et grincements de dents de ce 31 juillet, du fait de la proclamation des résultats du premier tour du Bac, les meilleurs élèves des classes intermédiaires du secondaire mettront à rude épreuve leur intelligence pour permettre au ministre de l’Éducation nationale de ne retenir que la crème. Lequel ministre assure d’ailleurs que le CNME «relève d’une politique volontariste de l’État, dans sa quête des mécanismes de mesurabilité de la qualité en matière d’éducation». Autrement dit, il s’agit d’un nouveau baromètre, à côté des résultats des examens nationaux, pour valoriser l’excellence et mettre en lumière les efforts des acteurs de l’Éducation, leurs performances, et surtout, partager les succès des apprenants les plus méritants.

«Dorénavant, chaque élève gabonais sait qu’en travaillant sans relâche, en prenant de la peine, quelle que soit sa condition sociale, son origine géographique, ses résultats scolaires et ses mérites seront reconnus à l’échelle nationale», se réjoui le ministère pour qui tout champion sera un modèle pour la jeunesse. Ce qui, estime-t-il, contribuera à modifier positivement le rapport des jeunes apprenants à l’École. «Au plan financier, ce Concours ne coûtera pas grand-chose à l’Etat», assure le ministère au regard du nombre restreint des candidats. Soit, 432 présélectionnés, parmi lesquels 243 issus de l’Enseignement général et 195 de l’Enseignement technique et professionnel, sur près de 460 000 élèves inscrits dans les établissements publics et reconnus d’utilité publique.

Le 13 août prochain à Libreville au cours d’une cérémonie placée sous le haut patronage du Chef de l’État, les récompenses seront remises aux meilleurs. Seuls les premiers de chaque niveau, (96 lauréats au total) seront primés au cours de la cérémonie solennelle. Pour les examens du Cep et du BEPC, les premiers de chaque province seront comptés parmi les lauréats, tandis que ceux qui occuperont les 2e et 3e places (120 au total), recevront leurs lots dans leurs établissements respectifs à la rentrée administrative 2021-2022 ou au ministère de l’Éducation nationale, pour les classes de Tle. Pour l’heure, tous les concouristes arrivent dans le vif du sujet.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. nze dit :

    une bonne nouvelle pour l’avenir de ces tous pti

  2. Ponce Pilate dit :

    Bonjour,
    L’initiative est bonne mais il ne faut pas que cela ressemble aux séances de remises des cadeaux de la présidence l’époque de OBO.

    La première erreur consiste à faire de multiples cérémonies.
    Il faut une unique cérémonie qui récompense l’ensemble des lauréats.
    Celui qui a été 3e doit pouvoir rêver et se dire que demain je dois être à la 1ere place.
    Celui qui a été 1er ne doit pas se satisfaire de cette place et se dire qu’il ne souhaite pas que celui qui est 2e aujourd’hui prenne sa place demain.

    La seconde erreur est de louer le travail individuel uniquement alors que dans le monde professionnel on nous demande toujours de faire un travail collaboratif.On devrait donc faire des prix sur la base d’une épreuve de groupe par exemple une épreuve de français ou de maths à faire en groupe, chaque groupe devant regrouper un élèves de 3 série différentes du même établissement.
    Un peu comme on fait aux JO de natation pour le 100m. Il y’a la compétition individuelle du 100m nage libre, 100m brasse, 100m do et 100m papillon puis Les relais 4*100m nage libre et 4*100m 4 nages. Cela permet de mettre les enfants en situation réelle de ce que sera leur vie en entreprise.

    Ensuite chaque gain doit contenir un montant ,un peu comme la gratification que l’on avait à l’époque de recevoir tous les trimestres 24000 FCFA.Ce n’était pas grand chose mais cela initiait en nous une forme d’indépendance financière et une sorte d’argent de poche pour le travail accompli.

    Enfin, il faut que chaque lauréat reçoive une sorte de diplôme plastifié que l’on pourrait présenter en référence et/ou mettre dans un CV. Ce document est une fierté qui pourra être affichée dans le salon des parents.

    Mais encore, la notion de présélection n’a pas de sens. Tout le monde doit être en mesure de participer et de defendre sa candidature que l’on soit 1er ou dernier de la classe.

    Enfin, il faut des épreuves atypiques, pas des épreuves pour évaluer votre capacité à mémoriser mais une mise en situation de la vie réelle faisant appel à des compétences non seulement dans les matières fondamentales mais aussi dans celle de la vie réelle.
    L’idée étant de récompenser ceux qui sont capable de trouver une information et non ceux qui sont capable de la bûcher.

    Voilà, je vous encourage dans cette démarche et espère que mon intervention vous permettra de peaufiner une v2 plus de cette initiative.

    Merci.

  3. Enseignant dit :

    Un concours pour récompenser les meilleurs élèves ? La bonne blague. Le ministère a déjà du mal à organiser des examens nationaux de qualité et sans heurts… Plus une année ne ne passe sans que l’organisation d’un des examens nationaux, Bac, BEPC, Cep ne sois perturbé par les mouvements d’humeur des organisateurs qui réclament leur perdièmes. En quoi un nouvel examen sera t’il différent de ses frères ? Qui va m’organiser si ce n’est Les même enseignants qui seront copté par le même ministère qui a toujours les problèmes de tresorie quand il s’agit de les payer.
    Il existe déjà un moyen de récompenser les meilleurs élèves dans ce pays et ça s’appelle » les bourses ». Quel l’intérêt de déshabiller Paul pour habiller Jean? Pour ma part c’est un mort né comme toutes les initiatives du même acabit prise précédemment

  4. Giap EFFAYONG dit :

    Les meilleurs élèves au gabon? ça sera sans aucun doute les altogovéens.

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