Le ministre de la Justice affirme que nos confrères ont été condamnés à des amendes assorties de peines avec sursis.

Séraphin Moundounga, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. © rggov.org

Séraphin Moundounga, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. © rggov.org

 

Alors que nous annoncions que la Cour d’appel a requis des peines de prison ferme à l’encontre de deux journalistes de l’hebdomadaire L’Aube, pour outrage au président de la République, le ministre de la Justice affirme qu’il n’en est rien. «Le directeur de la publication et le journaliste avaient été condamnés (en première instance, ndlr) à des peines d’emprisonnement avec sursis, plus des amendes (…) et la Cour d’appel a confirmé les mêmes peines que le tribunal, sans plus», a déclaré Séraphin Moundounga à l’AFP. Or, nos confrères, eux-mêmes, parlent de peines de prison ferme. Mieux, s’appuyant sur un document officiel, des sources proches d’eux affirment qu’ils ont été condamnés à 12 mois d’emprisonnement dont six fermes avec une amende de 500.000 francs pour l’un, et 12 mois dont deux fermes avec 1 million de francs d’amende pour l’autre.

«C’est de l’intox que les gens font pour profiter du fait que nous sommes en période électorale, pour essayer de créer la psychose ou le trouble dans l’opinion publique», a insisté le ministre de la Justice, assurant qu’il s’agit d’un «faux document». «Nous sommes dans un processus de révision de la loi pénale et du Code de la communication afin de dépénaliser le délit de presse. Cette mesure avait déjà été adoptée par une ordonnance qui devait entrer en application. Malheureusement, l’Assemblée nationale n’a pas ratifié le texte», a poursuivi Séraphin Moundounga. Si rien ne permet de savoir qui dit vrai dans cette affaire, de nouveaux rebondissements ne sont donc plus à exclure. Ils devraient permettre d’en savoir un peu plus.

L’affaire en question remonte à janvier 2015.  Lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can), le président de la République avait assisté à un match de l’équipe nationale. Suite à l’élimination des Panthères, dès le premier tour, par la Guinée équatoriale, l’hebdomadaire L’Aube publia un article dans lequel il établissait un lien entre cette défaite et la présence d’Ali Bongo au stade, jugeant qu’il est «porteur de malchance». L’article était illustré par une caricature d’Ali Bongo en tenue de féticheur. D’où la colère de la présidence de la République.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Lukombo dit :

    Chers amis de la rédaction , prière de vous rapprocher de vos collegues de l’Aube pour avoir une copie de cette fameuse décision ,pas besoin de spéculer là dessus , on saura qui de Moundounga ou des journalistes réfuse de dire la vérité .

    Autre chose , le motif de la plainte évoquée est :

    《 ’affaire en question remonte à janvier 2015. Lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can), le président de la République avait assisté à un match de l’équipe nationale. Suite à l’élimination des Panthères, dès le premier tour, par la Guinée équatoriale, l’hebdomadaire L’Aube publia un article dans lequel il établissait un lien entre cette défaite et la présence d’Ali Bongo au stade, jugeant qu’il est «porteur de malchance».》

    Entre nous, Ali est il un porteur chance ?
    Vraiment ,repondons en toute franchise .

    • Gabon mon HERITAGE dit :

      Très cher LUKOMBO je me suis posé la même question et pourtant je connais la réponse…..looool.Qu’est ce que nous avons fait au bon dieu pour mériter ça????? vraiment…………..

  2. Jean Nzela dit :

    Voici les clarifications venant de l’autorité suprême du ministère de la justice gabonaise . Arrêtons les spéculations et médisances , faisons confiances aux déclarations et affirmations de nos autorités et surtout ceux qui nous conduisent , je veux dire les membres du gouvernement .

  3. Axelle MBALLA dit :

    L’ethnologie et la sociologie se trompent rarement. La trajectoire sociale d’Ali BONGO ONDIMBA est maculée de sang. Une trajectoire faite de haine, des déchirements, des séparations. Les meurtrissures de son enfance transparaissent dans la totalité de ses option. Pourquoi les vrais gabonais sont de lui et de son pouvoir? Pourquoi est-il toujours dans l’ostentatoire? Pourquoi les crimes rituels, l’homosexualité et l’ésotérisme ont une consécration dans son règne?
    C’est parce que jadis, écrasé par les brutalités de la société, l’enfant avait toujours été porté par un réel désir de vengeance, au mépris des lois et des valeurs. Bientôt, il administrera à sa mère adoptive une énième claque. Puis quelques millions de F CFA serviront de caresse pour tout oublier…par la suite, comme il l’a toujours fait.
    C’est cela l’école de MOUNDOUNGA, violent et méprisant tout le monde. Il a écrasé Moabi, Ileka, Dougassou, Rinanzala, Mississa, Mourindi. Ne survivent que ceux qui sont autour de MOUNDOUNGA qu’il inféode à « Espérance12 ». Si vous lui résistez, il vous traque à vie. Mais ragrdez bien les photos des localités citées. Moabi est deux fois plus sale qu’avant les indépendances. Mourindi a totalement disparu, malgré les nombreux cadres partis de cette localité. Je sais que MOUNDOUNGA ne pourra pas le nier, parce que nous avons ce qu’il faut comme preuves pour aller plus loin quand la campagne va commencer!!!!

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