Le ministre de la Forêt vient d’annoncer qu’une subvention de 2 milliards de francs CFA a été adoptée dans la loi de finances initiale 2022, pour indemniser les victimes du conflit homme-éléphant à travers le pays. Des assises nationales auront lieu fin novembre pour arrêter une stratégie efficace de dépense des fonds alloués, a souligné Lee White.

Une subvention de 2 milliards de francs CFA a été adoptée dans la loi de finances initiale 2022, pour compenser les victimes du conflit homme-éléphant à travers le pays. © D.R.

 

Le pays d’Ali Bongo vient faire un pas de géant dans la gestion du conflit homme-faune. Dans une interview accordée à l’Agence de presse gabonaise (AGP), le ministre de la Forêt a annoncé qu’une subvention de 2 milliards de francs CFA a été adoptée dans la loi de finances initiale 2022, pour indemniser les victimes du conflit homme-éléphant à travers le pays.

«C’est un budget qui sera géré au niveau du ministère du Budget. Notre rôle avec le ministère de l’Agriculture sera d’aller inventorier les dégâts sur le terrain et c’est un choix stratégique d’avoir séparé l’auditeur et le financier, pour éviter les fraudes. Partout dans le monde les systèmes de compensations révèlent toujours des cas de tricheries», a expliqué Lee White. Selon le membre du gouvernement, des assises nationales auront lieu fin novembre pour arrêter une stratégie efficace de dépense des fonds alloués.

Les conflits homme-faune correspondent à une situation où les activités des groupes humains et de la faune sauvage entrent en compétition, perturbant de différentes manières et selon différents degrés d’intensité, les conditions d’existence des deux parties.Pour limiter ces conflits, le membre du gouvernement avait annoncé en décembre 2020, une ligne budgétaire d’un milliard pour densifier la construction de barrières électriques en 2021, «permettant d’atténuer et assurer la sécurité alimentaire de plus de personnes».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Julien dit :

    « …les victimes du conflit hommes-éléphants… » Non mais sans blague, vous pensez vraiment que l’éléphant entre dans votre logique ? C’est plutôt l’homme qui continue d’empiéter sur son territoire. Nous ne savons tout simplement pas vivre en harmonie avec les autres habitants de la planète. L’homme est le premier destructeur de la planète.

  2. Christian Bayonne dit :

    Monsieur!!! Je suis gêné en lisant votre commentaire. Sachez que le Gabon a une histoire non compatible à votre pays… Chez moi, le gabonais vit de la chasse, la pêche et de la cueillette.

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