A Gamba où les éléphants dévastent les champs et se pavanent dans la cité, le conflit homme/faune est de plus en plus exacerbé. Selon Odette Polo, 1er maire adjoint de la localité, la situation y est critique.

A Gamba, le conflit homme/faune reste d’actualité. © D.R.

 

A Gamba, petite cité pétrolière située dans la province de l’Ogooué-Maritime, il n’est pas rare de tomber sur des pancartes avec ce message d’alerte : «Attention éléphants !». Construite dans l’emprise du Complexe d’aires protégées, Gamba est située dans une nature luxuriante qui offre un habitat vital pour la survie des espèces fauniques.

Si les populations s’évertuent à respecter les zones réservées aux animaux, notamment les éléphants, les pachydermes par contre envahissent allègrement les champs et espace urbain. En quête de pitance, ils saccagent les plantations et même les cultures situées autour des concessions dans la cité.  «La situation de Gamba est critique», a fait savoir Odette Polo, 1er maire adjoint de Gamba.

L’édile s’adressait au président du Conseil économique social et environnemental (CESE), présent dans la localité dans le cadre d’une tournée provinciale visant entre autres, à régler la question du conflit homme/ faune. Selon elle, les habitants de Gamba sont «menacés par les éléphants qui détruisent les plantations, principales sources de vie et d’activités des populations».

Cette dévastation des cultures  suscite des inquiétudes à plusieurs égards, d’autant plus qu’un seul passage d’éléphants suffit pour détruire toute une parcelle qui correspond parfois à toute une année d’efforts, de récolte pour un agriculteur et sa famille. Pour se protéger et sécuriser leurs récoltes, les populations ont tendance à poser des pièges ou même à abattre les animaux. Ce qui exacerbe d’avantage le conflit dans cette localité où les autorités doivent relever un défi bien délicat, protéger aussi bien les populations que la faune sauvage. «A Gamba, le problème des éléphants est récurrent. Il nous faut rechercher des solutions idoines», a estimé le président du CESE, René Ndemezo’Obiang.

 
GR
 

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