Des fils de Mouila ont appelé, le 7 janvier, à une médiation pour une sortie de crise dans le conflit entre le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et le Rassemblement héritage et modernité (RHM). Ces derniers boudent surtout le «transfert» de Serge Maurice Mabiala, un fils de Mouila, du RPM vers le RHM de Michel Menga.

Des fils de Mouila appellent à une sortie de crise entre le RPM de Barro Chambrier et le RHM de Menga. © D.R.

 

Estomaqués par le conflit entre le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et le Rassemblement héritage et modernité (RHM), des fils de Mouila ont préconisé dans une déclaration, le 7 janvier, une médiation pour une sortie de crise. Leur démarche est motivée par la situation de Serge Maurice Mabiala, pris entre deux feux dans ce conflit. Ce dernier, élu à l’issue du congrès du RHM de Michel Menga, a été désigné secrétaire exécutif de cette formation politique se revendiquant du camp du pouvoir.

Représentés par Ibrahim Bignoumbe-Bi-Moussavou, fondateur de l’ONG  L’Internationale démocrate, les fils de Mouila ont rappelé que Serge Maurice Mabiala, qui a été élu sous la bannière du RHM d’Alexandre Barro Chambrier, mué en RPM, parti d’opposition, «n’est pas investi d’un mandat dans le camp du pouvoir, mais dans l’opposition pour le changement». Et dans l’hypothèse où le député aurait été obligé de rallier le RHM de Michel Menga, pour «conserver son mandat», les fils de Mouila ont espéré que la justice prendra en compte un certain nombre d’éléments.

«Le candidat Serge Maurice Mabiala a été élu sous la bannière du RHM divisé en deux ailes ; le RHM, sous la bannière duquel a été élu le candidat Serge Maurice Mabiala et qui était divisé en ces deux ailes, a engendré deux partis politiques : le RHM dirigé par Michel Menga, et le RPM présidé par Alexandre Barro Chambrier. La justice dirait clairement que le RHM, présidé par Michel Menga, ne saurait s’arroger le droit d’obliger le député Serge Maurice Mabiala à regagner ses rangs», a relevé le peuple de Mouila. Dans le cadre de la proposition de sortie de crise, une délégation des fils de Mouila conduite par Ibrahim Bignoumbe-Bi-Moussavou, rencontrera tour à tour Michel Menga, Alexandre Barro Chambrier et Serge Maurice Mabiala.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    L’heure devrait plutôt être au rassemblement et non à la division. De toutes les façons, continuez à créer vos ridicules partis politiques. Ça ne réglera jamais la vraie CRISE que traverse notre pays depuis l’arrivé au pouvoir des Bongo (soutenus par le Quai d’Orsay et le roitelet du Maroc).

    Continuez à croire que vous allez changer le Gabon avec vos pacotille de partis politiques. Vos divisions font l’affaire du Quai d’Orsay (diviser pour mieux régner). Les élections présidentielles de 2023 apporteront rien de positif. C’est le candidat du Quai d’Orsay qui sortira toujours vainqueur. Continuez de vous contenter des miettes qui tombent de la table de vos maîtres (les français et marocains). Vous allez demeurer des éternels esclaves (colonisés) à domicile. A Ntare Nzame !! Pitié !!

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