Après avoir relancé sa candidature en fin mai dernier, la République démocratique du Congo (RDC) a récemment fait état de son retrait officiel de la course au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2022-2023, laissant ainsi un boulevard ouvert au Gabon dont la candidature est à nouveau l’unique dans la sous-région de l’Afrique centrale, soutenue par l’Union africaine.

Félix-Antoine Tshisekedi et Ali Bongo, en juin 2019, à Libreville. © D.R.

 

Le Gabon peut respirer. C’est donc plus serein que les autorités gabonaises prendront part, ce vendredi 11 juin à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, aux États-Unis. Après un bras de fer de quelques jours avec la RDC à propos de leurs deux candidatures au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2022-2023, Christophe Lutundula Apala a récemment porté à la connaissance de l’opinion internationale que son pays se retirait officiellement de la course et préférait briguer le même poste pour la période 2026-2027.

À Libreville, l’annonce du vice-premier ministre congolais et ministre des Affaires étrangères a été accueillie avec un certain soulagement, d’autant que ces derniers jours, l’initiative de la RDC avait vivement été critiquée par le Gabon qui craignait de perdre face à un pays dont le président est également président en exercice de l’Union africaine. Et si les autorités gabonaises avaient rappelé que l’UA avait validé et soutenait la candidature du Gabon comme la seule de la sous-région de l’Afrique centrale après le retrait de celle du Tchad, Félix-Antoine Tshisekedi n’avait pas hésité, le 29 mai dernier, à relancer une candidature de la RDC en sommeil depuis le 2 octobre 2019.

Ces derniers jours en effet, le leader congolais avait mis en branle son arsenal diplomatique jusqu’à New York et lancé une mission de lobbying, selon les informations de Jeune Afrique. Une initiative qui a bien failli marcher pour ce pays de plus de 105 millions d’habitants. Pour rappel, le Ghana a été désigné par l’Afrique de l’Ouest pour la représenter au Conseil de sécurité de l’ONU de 2022 à 2023.

 
GR
 

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