La représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, effectue du 28 au 29 octobre une visite d’exploration des domaines de coopération entre le Gabon et son pays, mais aussi avec le Système des Nations unies. Elle a tenu une conférence de presse à la représentation diplomatique américaine au cours de laquelle elle a décliné les axes de la coopération à développer et à raffermir avec le pays d’Ali Bongo.

La représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, le 28 octobre 2021, à Libreville. © Gabonreview

 

Imaginer les nouveaux axes pouvant renforcer et raffermir la coopération entre les Etats-Unis (USA) et le Gabon, récemment élu au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu), tel est le but de la visite de la représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, à Libreville. Arrivée en terre gabonaise le 28 octobre, après des séjours au Mali et au Niger, elle s’est entretenue avec la presse pour expliciter les ambitions de ce déplacement dans la capitale gabonaise.

En plus de l’annonce de l’octroi, par son pays de 101 790 doses supplémentaire de vaccin Pfizer, au Gabon, l’envoyée de Joe Biden à Libreville a indiqué que son séjour à Libreville lui permettra d’échanger avec les autorités gabonaises sur plusieurs thématiques. Ces domaines de coopération, a-t-elle fait savoir, concerne «la sécurité, la pandémie de Covid-19, le multilatéralisme et les questions climatiques».

Le don de ces doses de vaccin par les USA, a indiqué la diplomate américaine, entre dans le cadre de l’initiative Covax (ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre le Covid-19 dans 200 pays), et «ne doit souffrir d’aucune récupération politique». «Aucun pays ne peut combattre le virus tout seul. C’est pour cela que nous devons nous battre main dans la main», a fait savoir Linda Thomas-Greenfield, qui ajoute que «le Covid-19 tue et vous avez l’option de ne pas avoir la forme grave de la maladie grâce au vaccin. Il est sûr et évite ces formes graves».

Les questions environnementales, notamment de changements climatiques, de piraterie maritime et de paix et sécurité sont également à l’ordre du jour. Le Gabon devant siéger au Conseil de sécurité, dès le 1er janvier, pour les deux prochaines années comme membre non permanent, les USA souhaitent davantage de coopération avec le pays au sein et en dehors de cette Organisation. «Les USA sont engagés à doubler l’aide à l’endroit des pays qui participent à la protection de l’environnement», a indiqué la diplomate, félicitant particulièrement le Gabon et ses autorités pour leur implication dans la recherche des solutions à ces questions.

Quant à la piraterie maritime, les USA assurent leur entière coopération et appui aux pays du golfe de Guinée pour juguler le phénomène.

 
GR
 

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