Ali Bongo s’est fait représenter par son Premier ministre à l’investiture des présidents Alassane Ouattara et Alpha Condé, respectivement en Côte d’Ivoire et en Guinée. Depuis plus d’un an, le président gabonais a toujours mandaté un représentant à des cérémonies officielles hors du pays.

Rose Christiane Ossouka Raponda à l’investiture d’Alassane Ouattara, le 14 décembre 2020 à Abidjan. © Communication Gouvernementale

 

Friand de cérémonies solennelles, en l’occurrence l’investiture de ses pairs africains, Ali Bongo n’a plus honoré le rituel en 2020. Comme c’est le cas depuis un an et demi, le président gabonais a mandaté quelqu’un pour le suppléer cette année, en l’occurrence le Premier ministre. Rose Christiane Ossouka Raponda a ainsi assisté, le 14 décembre à Abidjan, à l’investiture du président ivoirien, Alassane Ouattara, en compagnie d’un parterre d’invités dont des chefs d’Etat.

«La présence de Madame le Premier ministre lors de cet événement, témoigne des liens d’amitié et de proximité très forts entre le Gabon et la Côte d’Ivoire, deux pays frères qui partagent la même ambition d’intégration au niveau continental afin de garantir la paix et la prospérité, tout en préparant l’avenir pour les jeunes générations», a indiqué le secrétariat général du gouvernement gabonais. Ce 15 décembre à Conakry, Rose Christiane Ossouka se prêtera au même rituel avec l’investiture d’Alpha Condé, élu comme le président ivoirien pour un troisième mandat. Toutefois, Ali Bongo ne sera pas le seul absent de marque à cette cérémonie.

En effet, le président français Emanuel Macron, invité pour la circonstance, se fera représenter par Jean-Baptiste Lemoyne, son secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. La dernière prestation de serment à laquelle a assisté Ali Bongo est celle de Georges Weah, le président du Liberia, en janvier 2018. Depuis ses ennuis de santé survenus en octobre de la même année, Ali Bongo n’a plus assisté à une cérémonie officielle hors de son pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rembourakinda dit :

    Ali Bongo n’est plus dans la capacité d’assumer la charge usurpée de Président de la République gabonaise. Que toutes les
    conséquences soient tirées au niveau de l’ONU, de l’UA, et de l’UE. Ne pas le faire c’est cautionner l’escroquerie du siècle. Tout le monde est au courant de ce que je dis.

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