Le ministre en charge du Plan climat, Lee White, a lancé le 1er mars 2020, les travaux de la réunion du groupe des négociateurs africains (AGN) sur le climat. Il s’agit pour ces experts de définir la feuille de route de l’action climatique africaine pour la 26e Conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 26).

Le groupe des négociateurs africains en travaux à Libreville du 1er au 3 mars 2020. © D.R.

 

Les experts du groupe des négociateurs africains (AGN) sur le climat se concertent depuis le 1er mars, à Libreville, sur la définition de la feuille de route de l’action climatique du continent, en prélude de la 26ème Conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 26), à Glasgow, au Royaume-Uni.

Pendant quarante-huit heures, ces experts venus de la Guinée, du Ghana, du Sénégal, du Soudan, du Kenya, du Burundi, du Mali, de la Gambie, d’Éthiopie, d’Égypte, de la République Démocratique du Congo, et d’Afrique du Sud, devront parvenir à coordonner et harmoniser les positions africaines, afin de pouvoir porter la voix de l’Afrique lors des négociations. Leur mission est aussi de mieux informer les instances politiques africaines, notamment le Comité des chefs d’État et de gouvernements africains sur le changement climatique (CAHOSCC) et la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN), sur l’état des négociations climatiques.

«Si on perd la forêt du bassin du Congo, c’est tout le système pluviométrique qui sera impacté, de l’Éthiopie à l’Égypte. C’est ce qui nous attend dans 30 à 50 ans si nous ne réussissons pas à négocier pour notre continent. L’avenir de notre continent est entre nos mains» a déclaré,  Lee White, en présence du conseiller spécial du président de la République, secrétaire permanent du Conseil national climat, Tanguy Gaouma-Bekale, qui assure la présidence du groupe AGN.

 
GR
 

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