Plus de 190 États, dont le Gabon, ont approuvé ce lundi 19 décembre, à Montréal (Canada) où s’est tenue la Cop15 biodiversité un accord visant à protéger 30% de la planète d’ici à 2030 et à débloquer chaque année une aide financière de 30 milliards de dollars au bénéfice des pays en développement pour soutenir leurs politiques de conservation.

Consacrée à la biodiversité, la Cop15 s’est achevée le 19 décembre à Montréal, au Canada sur un accord historique. © Andrej Ivanov/AFP

 

Accord historique. 12 jours après son lancement, la Cop15 s’est achevée ce lundi à Montréal (Canada) sur l’approbation par plus de 190 pays, dont le Gabon, du «Pacte de paix avec la nature». Seule la République démocratique du Congo s’y est opposée en raison du choix porté sur le Rwanda comme co-facilitateur du mécanisme de financement et de préservation de la biodiversité.

Il n’empêche, les autres pays se sont accordés sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici à 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement. Le but, selon Huang Runqiu, président chinois de la Cop15, est d’enrayer la destruction de la biodiversité et de protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique, alors qu’à ce jour, seuls 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

La création d’aires protégées sur 30% de la planète est présentée comme la mesure la plus marquante parmi la vingtaine validées. Elle est d’ailleurs présentée comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Beaucoup attendent désormais que ces conclusions soient suivies d’effet.

 

 
GR
 

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