Le ministre camerounais de la Santé a annoncé, le 6 mars, la confirmation d’un premier cas de Covid-19 à Yaoundé. Le malade, un ressortissant français de 58 ans arrivé dans la capitale camerounaise le 24 février.

La découverte d’un premier cas au Cameroun, inquiète déjà certains à Libreville. © D.R.

 

Le coronavirus gagne progressivement l’Afrique. Après le Nigéria et le Sénégal, un sujet français a été testé positif au Cameroun. Ce qui porte à trois, le nombre de pays d’Afrique subsaharienne touchés par le virus. La confirmation du cas camerounais a été faite le 6 mars, par le ministère camerounais de la Santé. «Le ministre de la Santé publique annonce la confirmation d’un cas de Covid-19 sur le territoire camerounais», a écrit Manaouda Malachie dans un communiqué de presse.

«Il s’agit d’un citoyen français de 58 ans arrivé à Yaoundé le 24 février 2020», poursuit le communiqué. À en croire le ministère camerounais de la Santé, c’est la surveillance active mise en place par le pays depuis la survenue de cette épidémie qui a permis de détecter ce cas. «L’intéressé a été mis en isolement dans le Centre de prise en charge de l’Hôpital central de Yaoundé pour une prise en charge appropriée», poursuit le communiqué qui rassure l’opinion que «toutes les mesures sont prises par le gouvernement pour contenir les risques éventuels de propagation du virus», et qui appelle par ailleurs les populations à la vigilance et au respect des règles d’hygiène.

«Le coronavirus déjà à nos frontières»

Bien que le contact ait été coupé avec la Chine, le spectre d’une contamination au coronavirus prospère en Afrique via des foyers épidémiques européens, ce qui en inquiète plus d’un, d’autant que le 22 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertissait que le continent africain n’était pas prêt à affronter l’épidémie «si des cas apparaissaient et se multipliaient sur le continent». Les cas sont là et si leur détection semble plutôt rapide, les populations se préoccupent davantage des contacts que les malades ont eus avec des tiers.

«Ses contacts ont-ils été identifiés ? Sont-ils sains ?», s’est interrogé Lylian, un Gabonais faisant allusion au cas confirmé au Cameroun. «Le coronavirus est déjà à nos frontières», a-t-il ajouté visiblement affolé du fait de la proximité entre le Gabon et le Cameroun. «Yaoundé c’est à côté», a-t-il insisté se demandant par ailleurs si les mesures prises au niveau de l’aéroport de Libreville, ont été prises pour les frontières terrestres et fluviales.

Pour prévenir la maladie, le ministère gabonais de la Santé préconise de se laver fréquemment les mains avec un désinfectant à base d’alcool ou de l’eau et du savon. En cas de toux et d’éternuements, il recommande de se couvrir la bouche et le nez avec le coude fléchi ou un mouchoir, jeter immédiatement le mouchoir et se laver les mains. Enfin, éviter tout contact avec toute personne ayant de la fièvre et de la toux.

Le ministère de la Santé demande également à ceux qui présentent des symptômes de la grippe après un voyage dans un pays où l’épidémie est déclarée de ne pas se rendre à l’hôpital, mais d’appeler le «1410», un numéro vert mis à disposition.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. pas la peine de se mentir le mal est déjà à nos portes. maintenant que devrions nous faire c’est cela la bonne question? c’est plus la prévention c’est le curatif maintenant. Amen.

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