Nommé fin octobre dernier, le nouveau premier président de la Cour des comptes entend marquer son passage à la tête de cette juridiction qui mérite de retrouver ses lettres de noblesse. La restauration de sa crédibilité et de son efficacité est un des premiers chantiers auxquels il compte s’attaquer cette année judiciaire 2023-2024.

Alain Christian Iyangui, nouveau 1er président de la Cour des comptes, avec le président de la Transition au terme de l’audience d’installation, le 7 novembre 2023. © Com. présidentielle

 

Il en est conscient. Les «hautes et délicates fonctions» auxquelles il a été élevé le 27 octobre dernier lors de la session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature ne seront pas faciles à assumer. Ce qui ne l’empêche pourtant pas d’y voir l’occasion de redonner ses lettres de noblesse à l’institution dont la charge lui a été confiée. Face au président de la Transition qui assistait, mardi 7 novembre, à son installation officielle au poste, Alain Christian Iyangui a tenu à «esquisser les grandes lignes» de l’action qu’il compte mener dès cette année judiciaire 2023-2024.

Au nombre des premiers chantiers auxquels il entend s’attaquer figure celui de la restauration de la crédibilité et de l’efficacité de la Cour des comptes du Gabon. «Restaurer la crédibilité et l’efficacité de la Cour des comptes passe d’abord par la culture et la promotion des valeurs qui fondent notre action, à savoir : le professionnalisme, la responsabilité, l’intégrité, la solidarité», a-t-il expliqué.

Alain Christian Iyangui succède à René Aboghe Ella qui a hérité du poste en 2021 après le passage de Gilbert Ngoulakia. Le dernier cité y avait passé 27 ans, soit depuis la création de cette juridiction en 1994.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ada dit :

    Gilbert Ngoulakia a occupé le poste pendant 27 ans, tandis que Marie-Madeleine Mborantsuo a passé plus de 30 ans à la cour constitutionnelle,donc quand Bongo nommait les gens à poste c’était à vie

  2. Vision dit :

    Il le mérite c’est un homme voué à la tâche

  3. Hermann O. dit :

    Gilbert Ngoulakia doit être poursuivi pour complicité passive, à minima. Il ne peut pas avoir eu autant de prévarication sans la passivité ou la cécité volontaire de la cour des comptes

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